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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

CRUE PRECOCE DANS LA VALLEE DE L’OUEME: Des cultures de manioc, maïs et piment sous l’eau

 CRUE PRECOCE DANS LA VALLEE DE L’OUEME: Des cultures de manioc, maïs et piment sous l’eau

Les producteurs de la vallée de l’Ouémé font face aux conséquences désastreuses des récentes pluies qui se sont abattues sur le Bénin. Une crue précoce a envahi des cultures de manioc, de maïs et de piment non arrivée à maturité dans la commune de Dangbo.

Des plants de piment sous l’eau

Cédric BAKPE

C’est un phénomène habituel pour les producteurs de la vallée, chaque saison, à la suite d’une abondance de pluie, les cultures sont envahies par l’eau. Mais cette saison est particulière dit Nathanaël, Dounnou KOSSOU, Président de l’Union Communale des Coopératives villageoises des Maraîchers de la commune de Dangbo : « l’année passée à cette heure-ci, la cueillette va de bon train, mais cette année, nous sommes surpris par l’inondation qui est arrivée parce que la pluie qu’il y a eu au nord a été très abondante. Cela s’est donc déversée vers le sud. C’est pourquoi, les plants de piment sont inondés ». Habitués à cette situation, des dispositions avaient été prises en amont mais paraissent insuffisantes selon Justin AWUINGNANNON, Technicien Supérieur en Aménagement et Infrastructures (ATDA 7) « Connaissant le phénomène, nous surélevons les planches jusqu’à un certain niveau pour que les producteurs puissent récolter suffisamment pour couvrir les dépenses avant que la crue ne vienne emporter le reste des cultures. » Des plants de piment et de maïs sont envahis par l’eau ci et là. Une peine pour les producteurs qui appellent à l’aide. « Je voudrais demander à l’Etat s’il faut des moyens pour que nous puissions éviter ce genre de problème à l’avenir, qu’il le fasse. Aussi, qu’il nous aide à trouver des semences de courte durée qui nous permettront de faire la récolte avant que ce phénomène du genre ne nous surprenne. » Pour le Technicien Supérieur en Aménagement et Infrastructures, faire les transplantations à temps, juste à la décrue, serait l’une des solutions idoines. « Il ne faut pas perdre du temps. Lorsqu’on cultive à temps, on est sûr qu’on a une marge de récolte avant que la crue ne vienne », suggère-t-il avant d’ajouter : « Pour leur investissement propre, il faut qu’ils surélèvent beaucoup plus les planches ». Aux dires du Président, cette décrue n’est attendue qu’en novembre prochain.

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