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POUR FINANCER LES PETITS PRODUCTEURS: Le FNDA explique la nouvelle approche de financement aux SFD partenaires

 POUR FINANCER LES PETITS PRODUCTEURS: Le FNDA explique la nouvelle approche de financement aux SFD partenaires

Réunis au siège du Consortium Alafia à Cotonou ce mercredi 27 juillet 2022, les Systèmes Financiers Décentralisés partenaires du Fonds National de Développement Agricole ont pris connaissance de la nouvelle approche de financement adaptés aux petits producteurs. Cette approche vient répondre aux difficultés d’accès aux financements agricoles de ces derniers qui ne disposant pas souvent de garanties, avaient du mal à accéder aux financements agricoles. 

Les acteurs des SFD assistant à la présentation du nouveau modèle de financement des petits producteurs

Cédric Joawo BAKPE

Dans le but de faciliter à tous les acteurs agricoles l’accès aux financements, le Fonds National de Développement Agricole (FNDA) a mis en place un mécanisme qui exigeait que ces derniers devraient disposer de garanties matériels et autres. Cette approche ne profite pas souvent aux petits producteurs qui pour la plupart du temps ne parviennent pas à bénéficier de ce mécanisme. Pour corriger le tir, le FNDA a mis en place une nouvelle approche destinée à financer les petits producteurs sans pour autant prendre en compte la nécessité des garanties. Les Systèmes Financiers Décentralisés, principaux acteurs du financement agricole ont eu le privilège de découvrir le nouveau modèle de financement essentiellement basé sur le cluster. Présentant sa particularité, Nazaire GBAGUIDI, Chargé des SFD au niveau du FNDA a notifié que ce « nouveau mécanisme demande à ce que le producteur soit membre d’un cluster, d’une organisation paysanne, ou d’une coopérative, ce qui le dispense de fournir des sûretés réelles. En réalité la garantie qu’il va fournir c’est la caution solidaire. » Cette forme de financement du secteur agricole était en réalité déjà expérimentée par certaines OPA dans la pratique du warrantage, sauf que les crédits étaient cédés aux taux d’intérêts des SFD. Aujourd’hui, le FNDA a harmonisé cette pratique et exige des SFD que tous les crédits destinés aux acteurs agricoles soient non seulement appelés ‘’ Crédit agricole” et doivent être accorder à un taux unique de 12 {e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112}. La nouvelle approche axée sur la caution solidaire exige des acteurs agricoles une compréhension mutuelle de leurs intérêts communs et leurs interdépendances, le tissage des liens d’affaires. Aussi, ces crédits sont alignés sur les cycles culturaux. D’où l’avantage pour les acteurs agricoles de procéder aux remboursements lorsque leurs récoltes génèrent des recettes. 

Toutefois, d’autres conditions s’imposent aux SFD partenaires du FNDA. Ceux-ci sont appelés à améliorer leurs dispositifs internes, justifier leurs performances, disposer des points focaux au niveau communal etc. De telles conditions n’émoussent guère leur ardeur. Pour le Directeur de l’exploitation de PADME SA, le FNDA a enfin entendu le cri d’alarme des SFD. « Avec l’ancienne formule, la plupart des demandes viennent des petites et moyennes entreprises, on reçoit rarement des demandes des micros entreprises…Avec ce que j’ai vu aujourd’hui, c’est évident que les jours à venir nous aurons des demandes parce que ça prend en compte les petits producteurs qui sont en réalité la cible des SFD », a-t-il laissé entendre. Tous rassurent les acteurs du bon traitement de leurs dossiers afin que le volume du financement de l’agriculture au Bénin connaisse une amélioration. 

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