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PROMOTION DE LA PISCICULTURE AU BÉNIN:La première édition des JoNaPEB officiellement lancées par l’IPEB
L’Interprofession du Poisson d’Elevage du Bénin (IPEB) veut promouvoir la production piscicole au Bénin. S’inscrivant dans cette logique, elle organise du jeudi 24 au samedi 26 novembre 2022, la première édition des Journées Nationales du Poisson D’Élevage au Bénin (JoNaPEB) dont l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB) sert de cadre à Abomey-Calavi où le lancement officiel a été fait.
Jean-Baptiste HONTONNOU
Au Bénin, les sous-secteurs de l’élevage et de la pêche semblent être considérés comme des parents pauvres. C’est le constat fait par plusieurs acteurs du domaine qui ont réfléchi et porté sur les fonts baptismaux l’Interprofession du Poisson d’Elevage du Bénin (IPEB). Dirigée par Christian GUIDIBI, cette organisation vise à promouvoir la filière piscicole au Bénin et cela passe donc par l’organisation de cette première édition des Journées Nationales du Poisson D’Elevage au Bénin (JoNaPEB). Au cours du lancement officiel de ces dernières, Christian GUIGIBI, président de l’IPEB a souligné que « la plus grande menace qui nous guette n’est pas seulement le terrorisme ni le changement climatique, mais aussi le renoncement à nourrir nos populations qui ne se cessent de se multiplier ». Selon lui, le Bénin doit chercher à produire plus, pour s’auto-suffire car il se retrouve dans des conditions très favorables pour atteindre cet objectif. « Le Bénin ne manque pas de facilités naturelles pour la production du poisson, il en regorge », a-t-il martelé.
Ayant chapeauté le lancement de ces journées, le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a passé en revue les difficultés auxquelles ce sous-secteur est confronté afin de déterminer les grands défis qui attendent les acteurs à divers niveaux. A l’en croire, « le poisson produit au Bénin est moins compétitif, c’est-à-dire est plus cher que celui importé », ce qui est dû à la non-démocratisation du maillon de la provende au Bénin. Selon lui, « nous avons non seulement le défi de démocratiser le maillon pour baisser un peu les coûts de production », mais aussi, celui de porter, malgré tout, la production piscicole haut pour permettre aux acteurs qui peuvent concourir à baisser les coûts des facteurs de production, de rentrer dans le jeu.
Par ailleurs, le DC a noté que pour relever ce défi, « il faille que le gouvernement ainsi que les acteurs du domaine travaillent en synergie ». Du côté du directeur de l’INRAB, docteur Adolphe ADJANOHOUN, il est juste animé par deux joies. Celle ayant lien avec « la création de l’IPEB » et celle concernant l’organisation des JoNaPEB dans l’enceinte de l’institut dont il est dirigeant. Pour lui, c’est tout simplement « un signe fort » qui donne l’impression d’un futur prometteur.
Parlant donc des JoNaPEB, il faut rappeler qu’elles sont organisées en deux étapes : une qui se tient déjà à l’INRAB et la seconde qui se tiendra au siège de la Fupro-Bénin à Bohicon, du 1er au 03 décembre 2022. Ces journées seront meublées par plusieurs conférences et panels, une exposition des biens et services de la filière piscicole et bien d’autres.