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BONNES PRATIQUES AGRICOLES (BPA):Une nouvelle innovation adoptée par les producteurs de soja du Bénin
Produire en qualité et en quantité le soja est un défi majeur pour les agriculteurs de soja. Pour ce faire, ils ont adopté de nouvelles pratiques pouvant contribuer à un bon rendement et une bonne qualité de soja, de même qu’à la durabilité des sols.
Ruth EDOH
Avoir un bon rendement et obtenir un produit de qualité passent par le respect des bonnes pratiques agricoles. La filière soja au Bénin étant ces derniers jours d’une importance capitale pour le gouvernement et les producteurs, une méthode de production exceptionnelle a été adoptée pour accroitre le rendement.
En effet, la bonne pratique de production du soja est une innovation qui permet de produit du soja depuis la préparation du sol jusqu’à sa conservation. C’est une pratique qui permet de mieux rentabiliser, d’améliorer, de respecter tout ce qui est itinéraire technico-économique de production du soja. Selon Steev Adjaman, producteur de soja, la bonne pratique permet de ne pas obtenir une production de 600 kilos ou 700 kilos à l’hectare, mais plutôt 2 tonnes à 2,7 tonnes. Plusieurs produits doivent donc être utilisés pour la bonne productivité. « Le producteur doit utiliser de la semence améliorée et certifiée, utiliser l’inoculum, respecter des écartements de 0.40 cm entre ligne et 0.20 cm entre poquets. Il y a un certain nombre de grains qui est mis sous terre », explique-t-il.
Pour le chargé de programme de l’union nationale des producteurs de soja du Bénin, la plupart des producteurs formés et encadrés ont adopté cette pratique. « Ils ont compris qu’il y a une différence entre les anciennes pratiques et celles recommandées pour la production du soja et l’adoption ». À entendre Nadine SOKLO, productrice de soja dans la commune d’Agbangnizoun, la bonne pratique agricole pour la production du soja demande à ce que sur mille lignes à l’hectare, il ait cent poquets et trois plants par poquet. « Depuis que nous on sème le soja, on pensait qu’avec 20 kg, on pouvait obtenir un bon rendement à l’hectare alors qu’il nous fallait jusqu’à 40kg ».
Dans la production du soja, il est également conseillé l’utilisation d’engrais et de l’inoculum qui jouent le rôle de fertilisant. Le labour à plat est fortement recommandé. « Si tous les producteurs arrivaient à respecter les bonnes pratiques agricoles pour ce qui concerne la production du soja, la rentabilité serait meilleure », confie Noah, un jeune producteur de soja qui depuis 1 an a expérimenté cette innovation.
Pour rappel, c’est l’Union nationale des producteurs de soja (UNPS) avec le soutien technique et financier de la GIZ qui œuvre pour l’appropriation de cette innovation par les producteurs au Benin.