PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
PREPARATION DE SOL POUR LA CULTURE D’ANANAS : Une phase tangible et importante pour un meilleur rendement
La préparation du sol est essentielle pour assurer une bonne croissance des racines, en particulier dans les couches profondes du sol. Pour donc mener à bien cette étape qui entre dans le processus d’obtention du fruit, il est recommandé de respecter certains critères.
Oyéyèmi AGANI
A l’instar des autres cultures, celle de l’ananas a des exigences particulières en rapport avec les propriétés du sol sur lesquelles elle est cultivée. C’est un fruit qui ne se cultive pas sur toutes les terres et qui suit des étapes données pour un bon rendement. Pour permettre la croissance des racines de ses plantes, le sol doit être fiable sur une profondeur d’au moins 2 pieds et avoir un pH compris entre 5,5 et 5,6. L’ananas a besoin d’un sol léger, bien drainé, humifère, fibreux avec une exposition au soleil et au chaud.
A cet effet, la préparation du sol pour accueillir une culture d’ananas commence par le labour qui est d’ailleurs l’opération primordiale. Cette activité se fait par les ouvriers à base de la houe, de coupe-coupe, l’araire, la charrue et les autres accessoires pour essoucher les souches d’arbres.
« Après le nettoyage, il faut éliminer tous les résidus de culture en les mélangeant au sol. Cela permet d’améliorer les propriétés physiques et biologiques du sol »,
a confié Valentin GNONLONFOUN, producteur d’ananas. Il continue en soulignant que le labour se fait de deux manières différentes. Au niveau du pain de sucre, le labour se fait une seule fois mais au niveau de la cayenne lisse, la préparation du sol se fait normalement deux fois afin de recevoir la semence qui est le rejet de l’ananas.
En outre, il est essentiel de laisser les débris végétaux se dégrader avant de planter. Cela peut favoriser une croissance plus rapide des ananas après la plantation, car les résidus végétaux se décomposent et apportent plus de matières organiques et de nutriments nécessaires. Il est d’ailleurs recommandé de labourer la terre à fond et de la herser deux ou trois fois pour créer une fine couche de terre ; la structure du sol doit être ajustée et les mauvaises herbes doivent être contrôlées. Le labourage est effectué à une profondeur de 60 à 75 cm (23,6-30 pouces) dans les exploitations commerciales. La durée entre le labour et le hersage doit être suffisante pour un contrôle efficace des mauvaises herbes. Pour réussir cette culture, il faut spécifiquement faire recours à des techniques pouvant permettre de bénéficier de la culture.
Concernant les techniques mises en place pour réussir cette culture, il faut tout d’abord avoir suffisamment de main-d’œuvre. De plus, l’ananas est particulièrement sensible à la saturation des sols, ce qui a un impact sur son développement et sa productivité. Par conséquent, les canaux de drainage sont vitaux dans les zones à fortes précipitations ou à mauvais drainage. Un bon drainage et une bonne aération sont essentiels car ils favorisent la croissance des racines et réduisent le danger de perte de plantes par les maladies fongiques Phytophthora. Par ailleurs, les difficultés de la main-d’œuvre s’imposent aux producteurs.
« Pour pallier ce souci de main d’œuvre, il faut essayer de fidéliser les ouvriers tout en les assistant en toute circonstance »,
a fait savoir Valentin GNONLONFOUN.