PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
TRANSFORMATION DU SOJA AU BENIN : Le poids non négligeable de la main d’œuvre féminine
Les femmes contribuent de par leurs activités quotidiennes à l’économie béninoise. C’est le cas de l’agriculture notamment de la filière soja. Ces amazones transforment cette céréale en denrée alimentaire pour une plus-value financière.
Stag Watson SAMA
L’agriculture est le premier secteur pourvoyeur d’emplois dans les pays en voie de développement. Elle l’est davantage en milieu rural grâce à l’apport de la gent féminine. Les divers rapports ont révélé que les femmes constituent le maillon ouvrier en Afrique et particulièrement au Bénin. La production de soja est passée de 2000 à 2018, de 5000 tonnes à 22000 tonnes. En 2023, à la GDIZ 14500 tonnes de soja bio sont transformées en raison de 200 tonnes journalièrement pour l’obtention d’huile. Aussi, 13000 tonnes du soja conventionnel soit 500 tonnes par jours et dont la finalité sont les tourteaux. La dernière campagne a fait croitre la production à 400000 tonnes et pourra aller à 600 000 à l’horizon 2030.
Alors, qu’il s’agisse de la production ou de la commercialisation ou la transformation du soja, les femmes représentent une pierre angulaire. Et elles le sont encore plus dans le maillon de la transformation. Elles jouent un rôle clé dans la transformation du soja en produits finis tels que le tofu, le lait de soja, l’huile de soja, le fromage localement appelé « amonsoja » et les substituts de viande à base de soja. Elles maîtrisent les techniques de transformation et transmettent leur savoir-faire de génération en génération. Leur expertise contribue à la diversification de l’offre alimentaire et à la promotion d’une alimentation saine et nutritive.
Taulière de l’économie locale
La transformation du soja offre des opportunités économiques aux femmes. En s’engageant dans cette activité, elles peuvent générer des revenus, améliorer leur niveau de vie et contribuer à la réduction de la pauvreté dans leurs communautés. La vente des produits transformés leur permet de devenir des entrepreneures et de s’impliquer activement dans l’économie locale.
Par ailleurs, l’économie du soja est majoritairement animée par les femmes, qui représente 67% de la population en milieu rural. Il faut retenir que sur 851580 habitants, 444550 sont de sexe féminin. Quand on prend le volet transformation du soja en fromage ou encore en viande, les femmes rentabilisent beaucoup plus. Les petites transformatrices de soja en fromage bénéficient de 2544, 48 FCFA pour 9kg de soja transformés et commercialisés. Les moyennes transformatrices font un chiffre d’affaires qui varie entre 3392,64 à 6785,28 FCFA pour 12kg et 28kg de soja. Les grandes transformatrices emmagasinent 508 896fcfa pour 18kg et 10177,92 Fcfa pour 36kg transformés. Au vu de ces résultats obtenus grâce aux études menées par l’IJPSAT (International Journal of Progressive Sciences and Technologies) sur les Impacts Économiques de la Transformation du Soja (Glycine Max) en Fromage et Dégradation de l’Environnement Physique dans la Commune de Tanguiéta au Nord-ouest de l’Atacora, les femmes en particulier rurales constituent le noyau de l’agriculture et de l’économie béninoise.
Enfin, la participation des femmes dans la transformation du soja favorise leur autonomisation. En développant leurs compétences techniques, en accédant à des formations et à des opportunités d’affaires, elles renforcent leur confiance en elles-mêmes et leur capacité à prendre des décisions économiques. Cela contribue à réduire les inégalités de genre et à promouvoir l’égalité des chances entre les hommes et les femmes.
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