Programme ACMA3

Les 23 et 24 avril derniers à Parakou, le Comité de Suivi du programme ACMA3 a réuni divers acteurs pour évaluer l’impact des actions menées et formuler des recommandations stratégiques afin de renforcer l’efficacité des interventions.

Des avancées significatives après deux années d’interventions et de nouvelles perspectives 2025

Les 23 et 24 avril derniers à Parakou, le Comité de Suivi du programme ACMA3 a réuni divers acteurs pour évaluer l’impact des actions menées et formuler des recommandations stratégiques afin de renforcer l’efficacité des interventions. C’était à l’occasion de la première session de son Comité de Suivi pour l’année 2025 du Programme Approche Communale pour le Marché Agricole (ACMA3). Cette rencontre a été l’occasion de faire le point sur les résultats encourageants obtenus en 2024 tout en mettant en lumière les nouveaux enjeux liés à la commercialisation des produits agricoles.

Les 23 et 24 avril derniers à Parakou, le Comité de Suivi du programme ACMA3 a réuni divers acteurs pour évaluer l’impact des actions menées et formuler des recommandations stratégiques afin de renforcer l’efficacité des interventions.

Après une première session du comité de gestion, autrefois dénommé comité de pilotage, qui s’est déroulée à Cotonou, le 17 avril dernier, une nouvelle session a eu lieu au cours d’un atelier qui a permis de faire une réorganisation fruit de la mise en place d’un comité de suivi du programme ACMA3. Il s’agit d’une instance multi-acteurs d’évaluation des activités du programme par des parties prenantes extérieures, afin d’apprécier l’efficacité de ses interventions et de formuler des orientations en vue de renforcer son impact.

Les responsables du programme ont initié cette réorganisation pour mieux coordonner les organes de suivi. « Cette évolution a été expressément voulue et recommandée pour assurer une bonne articulation et une cohérence d’action entre les deux organes de suivi de la mise en œuvre du programme », a-t-il expliqué.

Les 23 et 24 avril derniers à Parakou, le Comité de Suivi du programme ACMA3 a réuni divers acteurs pour évaluer l’impact des actions menées et formuler des recommandations stratégiques afin de renforcer l’efficacité des interventions.

Durant les travaux, ce Comité de Suivi a examiné les recommandations formulées précédemment, analysé les progrès réalisés en 2024, validé le plan de travail 2025 et organisé des visites de certains sites d’intervention pour constater l’impact des actions sur le terrain. Il a recueilli les orientations et les différentes recommandations pour la suite.

Selon les travaux, en 2024, les résultats ont été particulièrement notables conformément à l’objectif du programme ACMA3 d’améliorer les conditions économiques des acteurs agricoles dans les communes cibles, depuis son lancement en 2022. 3 308 événements ont été organisés, dont 1 415 formations, représentant 43 % des activités. À la différence de 2023, marquée par des diagnostics, l’année 2024 a été davantage orientée vers la sensibilisation et la formation, notamment grâce aux Structures d’Appui à l’Entrepreneuriat (SAE).

Ces activités ont touché 74 876 acteurs, dont 46 214 hommes (61,7 %) et 28 672 femmes (38,3 %), parmi lesquelles 15 828 jeunes femmes, soit 55,22 % des participantes féminines. Du côté des jeunes hommes, ils représentaient 56,16 % des bénéficiaires.

Par ailleurs, le programme a facilité l’accès aux intrants et aux crédits pour 6 986 producteurs, dont 2 849 femmes. Ces financements ont permis de soutenir des projets agricoles et entrepreneuriaux, contribuant ainsi à dynamiser le secteur.

En matière de pratiques agricoles durables, 94,53 % des hectares cultivés l’ont été de manière éco-efficiente, et 43,86 % des producteurs ont adopté de nouvelles pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. De plus, les foires et salons organisés ont permis aux OPA et PME agroalimentaires d’accroître leurs relations commerciales de 300 %.

Des défis à relever pour 2025

L’équipe du programme ACMA3 affronte actuellement plusieurs défis majeurs Les infrastructures prévues accusent un retard de réalisation de 94 %, tandis que l’inclusion des femmes et des jeunes dans la gouvernance reste en deçà des attentes (-13,33 %). Mieux, les lacunes en matière de sécurité alimentaire restent un problème majeur (-30,91 %).

 

Les 23 et 24 avril derniers à Parakou, le Comité de Suivi du programme ACMA3 a réuni divers acteurs pour évaluer l’impact des actions menées et formuler des recommandations stratégiques afin de renforcer l’efficacité des interventions.

Cependant, le programme a su mobiliser des partenaires pour la construction de huit infrastructures prioritaires, parmi lesquelles une unité de transformation de manioc à Tchaourou avec Agrivital, un magasin de stockage de soja à Kalalé avec Bio Phyto et une unité de transformation d’arachide à Djougou. « L’équipe a déjà fait une bonne partie du chemin en identifiant les besoins en infrastructures et les sites d’implantation à travers un processus multi-acteurs participatif et inclusif, impliquant les bénéficiaires, les mairies, les ATDA. Elle a aussi mobilisé l’intérêt du secteur privé, des bénéficiaires, des mairies et d’autres projets et programmes sur 8 des 12 infrastructures nécessaires », a assuré le chef du programme.

Accès au marché : un enjeu crucial pour 2025

L’accès au marché reste une problématique centrale pour le programme ACMA3 en 2025. En effet, malgré les stocks constitués, de nombreux produits agricoles peinent à trouver preneurs, en particulier dans les régions du septentrion.

Les 23 et 24 avril derniers à Parakou, le Comité de Suivi du programme ACMA3 a réuni divers acteurs pour évaluer l’impact des actions menées et formuler des recommandations stratégiques afin de renforcer l’efficacité des interventions.

Lors de la visite de terrain organisée au cours de la deuxième journée du comité de suivi, les membres ont pu constater les quantités importantes de maïs et de soja stockées à Sinendé et Guessou Sud, respectivement destinées aux cantines scolaires et aux usines de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé.

Cette accumulation de produits non écoulés suscite des inquiétudes chez les producteurs, qui peinent à rembourser leurs crédits et craignent un engorgement des circuits de vente à l’approche des prochaines récoltes.

À ces problèmes, le comité de suivi a préconisé la mise en place de stratégies alternatives pour faciliter l’écoulement des produits agricoles avant de saluer les efforts déployés jusqu’à présent par l’équipe d’ACMA3 pour mobiliser les partenaires et dynamiser les chaînes de valeur.

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Justin ADANDE

 

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