FIXATION DES PRIX DES PRODUITS VIVRIERS : Le porte-parole du gouvernement recadre les débats

Après la fixation de prix des produits vivriers sur le marché local, les acteurs du marché, notamment les producteurs et les commerçants, réagissent négativement et expriment leur mécontentement

Après la fixation de prix des produits vivriers sur le marché local, les acteurs du marché, notamment les producteurs et les commerçants, réagissent négativement et expriment leur mécontentement. Face à la presse ce vendredi, le porte-parole du gouvernement a clarifié les faits.

Après la fixation de prix des produits vivriers sur le marché local, les acteurs du marché, notamment les producteurs et les commerçants, réagissent négativement et expriment leur mécontentement

Tout est désormais clair. Le gouvernement ne fixe pas les prix des produits vivriers. « Les prix ne sont pas fixés par le gouvernement, mais par les acteurs à travers leur interprofession », a expliqué le porte-parole. Pour lui, « Les prix sont définis par les interprofessions agricoles », a-t-il précisé, ajoutant que ces structures réunissent à la fois producteurs, transformateurs et commerçants.

Mieux, l’État, a-t-il poursuivi, joue un rôle d’arbitre pour protéger les producteurs. Selon lui, le rôle de l’État est d’accompagner le secteur agricole à travers des subventions massives, comme les 26 milliards de francs CFA mobilisés pour la campagne agricole en cours.  Et l’idée derrière les subventions, c’est de servir d’abord les besoins nationaux, avant toute logique d’exportation. « Ce serait irresponsable de laisser tout partir à l’exportation alors que l’argent injecté vient de l’ensemble des Béninois », a-t-il fait valoir

Toujours dans ses explications, le porte-parole du gouvernement Wilfried Houngbédji est revenu sur les pratiques frauduleuses qui ont motivé l’interdiction de sortie par voie terrestre. « Ce que nous avons, par contre, formellement interdit, c’étaient les exportations par voie de terre », a-t-il précisé. En effet, « un gros lot d’opérateurs préfère sortir les produits par les pistes non officielles », échappant ainsi au contrôle douanier et faussant les statistiques commerciales.

En prenant cette décision, le gouvernement veut faire respecter le cadre légal et fiscal, car « lorsqu’on passe par le port de Cotonou, on connaît exactement les volumes qui sortent ». Cette régulation, selon lui, permet d’assurer que « ceux qui viennent chercher les produits paient ce qu’il faut ».

Vignon Justin ADANDE

 

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