L’IFDC présente ses actions à Adrian Bell, SG IFAJ et aux Journalistes agricoles
(Les résultats d’une étude sur les cartes de fertilité des sols réalisées dans le cadre du programme ACMA 3 présentés)
Dans le cadre du renforcement des capacités des journalistes agricoles béninois et également de l’élargissement des collaborations internationales, Adrian Bell, Secrétaire Général de la Fédération Internationale des Journalistes Agricoles (IFAJ), a effectué une visite de travail au Bénin. Celle-ci a été marquée par des échanges avec plusieurs journalistes agricoles, des associations professionnelles ainsi que le ministère de l’Agriculture.
Accompagné des professionnels des médias agricoles, notamment les membres de l’Association des journalistes spécialistes des questions agricoles (Glé Xo), Adrian Bell, SG de l’IFAJ, a échangé avec plusieurs partenaires. Parmi eux, figuraient les institutionnels de Glé Xo, dont le Fonds National de Développement Agricole (FNDA), l’International Fertilizer Development Center (IFDC) et GAIN, sans oublier une visite sur un site maraîcher à Sèmè-Kpodji.
Par la suite, au bureau de l’IFDC Bénin, Adrian Bell a eu un tête-à-tête avec le Directeur pays Bénin-Togo de l’IFDC, Abalo ADODO, rencontre suivie d’une séance de travail élargie à d’autres membres du personnel de l’institution. Cette rencontre a ainsi permis aux responsables de l’IFDC, d’une part, de présenter la mission de leur organisation transformée en actions concrètes, et d’autre part, de proposer une présentation sur la santé des sols, avec un focus particulier sur la cartographie et son rôle dans leurs interventions.
À l’entame de cette rencontre, le Directeur Abalo ADODO a rappelé les missions, visions et les actions de IFDC au Bénin depuis plus de deux décennies, et depuis plus de 50 ans dans le monde. « La santé des sols est un point crucial du développement agricole. Et l’IFDC a comme vision d’avoir des sols et des plans sains, qui vont renforcer la sécurité alimentaire et la protection de l’environnement », a-t-il souligné.
Lire aussi : ACMA3/IFDC et ses partenaires signent un mémorandum pour 5 milliards d’ici à 2027
De son côté, Ekwé DOSSA, Directeur de la santé des sols à IFDC, a abordé plusieurs aspects essentiels de la gestion des sols et les enjeux du programme « Approche Communale pour le Marché Agricole Phase 3 (ACMA3). Selon lui, la santé des sols est la capacité d’un sol à maintenir une productivité agricole durable tout en préservant l’environnement et la santé des êtres humains et des animaux. Contrairement à la fertilité des sols, qui peut être améliorée rapidement avec des engrais, la santé des sols englobe des aspects chimiques, physiques et biologiques.
Pour maintenir cette santé, il a fait savoir qu’il est crucial de diagnostiquer et corriger les problèmes, tels que l’acidité du sol, avant de passer à des pratiques de gestion durable.
Il a mis aussi en avant l’importance de la matière organique pour une bonne santé des sols, citant des sources comme les résidus de récoltes et le fumier. Il a souligné que dans un contexte de changement climatique, un sol en bonne santé est plus résilient et mieux à même de supporter des conditions climatiques difficiles.
Pour soutenir, les propos de Ekwé DOSSA, Moïse Adegnika, responsable Innovations Agricoles et Agriculture Intelligente au sein du programme ACMA3 a présenté les résultats d’une étude sur les cartes de fertilité des sols réalisées dans le cadre du programme ACMA au Bénin. Selon lui, l’objectif était de mieux comprendre les besoins en fertilisation des sols pour améliorer les rendements agricoles.
L’étude a révélé que les formules d’engrais généralement utilisées ne tenaient pas compte des besoins réels des plantes ni de la disponibilité des éléments nutritifs dans les sols, ce qui provoque une dégradation de la fertilité et une baisse des rendements, a-t-il ajouté.
La rencontre s’est conclue par une session de questions réponses, offrant une occasion d’approfondir les sujets abordés et de renforcer la collaboration entre les journalistes agricoles, les partenaires institutionnels et les professionnels du secteur.
Justin ADANDE