PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
AMELIORER LES ACTIVITES ECONOMIQUES DES POPULATIONS: L’ONG-CECO mène une rude lutte
La Cellule de Concertation Economique de (CECO-ONG) de Bantè est une Organisation Non Gouvernementale dont le premier responsable est Arouna MOUSSA, Directeur Exécutif de l’ONG. Elle a pour mission d’œuvrer pour le genre à travers son appui aux groupements de femmes, aux groupements mixes, aux commerçants, aux artisans, aux transformatrices et transformateurs, aux agricultrices et éleveurs.
Yélian Martine AWELE
Les principales activités de CECO-BANTE sont l’agriculture, la formation, l’assainissement, l’environnement et l’élevage. Sa mission est de « lutter contre la pauvreté et de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations à la base, à travers le développement et la gestion rationnelle des activités économiques et sociales », déclare Arouna MOUSSA, Directeur Exécutif de l’ONG avant de donner un bref historique de la création d’une telle organisation. « Lors du diagnostic social-économique réalisé en 1996 par le CIDR dans la commune de Bantè, des contradictions sont apparues ». S’appuyant sur les résultats, il évoque ce qui suit : « une région avec un fort potentiel économique (production vivrière, transformation des produits locaux et artisanaux) mais difficile à valoriser (commercialisation non organisée, difficulté de financement…), un dynamisme réel avec de nombreuses initiatives individuelles et collectives, mais qui ne savent pas où et comment s’exprimer dans un système en profonde mutation ; un dispositif d’appui technique et financier important mais mal connu est centralisé à COTONOU ».C’estau regard de ces faits que la Cellule de Concertation Economique de (CECO-ONG) a vu le jour. Elle constituée d’un bureau de cinq (05) membres à savoir : « un Directeur Exécutif, une Secrétaire caissière, un Chargé de programme, et deux Amateurs ».Les principaux visés par ce bureau sont : les groupements mixes, les groupements de femme exerçant les activités génératrices de revenus, les activités champêtres, les artisans, les transformateurs individuels, les commerçants les pisciculteurs et bien d’autre groupements féminins. En collaboration avec l’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA), il a pour objectifs « d’améliorer les activités économiques des populations en général et la situation sociale des femmes en particulier, puis faciliter l’accès au crédit, soutenir les activités génératrices de revenus, protéger l’environnement, apporter un appui organisationnel aux groupements des femmes ». « Pour atteindre nos objectifs, nous organisons les formations dans des groupements Sur la Vie associative, les techniques culturels de certaines cultures vivrières telle-que : le riz, le maïs, et culture maraichère et l’aménagement sommaire des bas-fonds, la formation sur la gestion financière » mentionne Arouna MOUSSA, DE de l’organisation. Malgré ces moyens utilisés, le personnel est confronté notamment aux difficultés liées au manque de ressources financières.