Le FNDA sensibilise les producteurs de Karimama, Djidja et Lalo sur la phase pilote
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet pilote d’assurance agricole, le Fonds National de Développement Agricole (FNDA) a effectué une grande campagne de sensibilisation dans les communes détectées sinistrées. Durant la semaine du 17 mars 2025, l’objectif a été le renforcement de la compréhension des parties prenantes sur le modèle du projet et l’engagement des producteurs de riz, de coton et des éleveurs de bétails sur leur contribution de 20% au paiement de la prime d’assurance.
Le projet d’assurance agricole est la concrétisation d’une attente des producteurs béninois longtemps exprimée. Depuis 2024, le projet pilote d’assurance portée par le FNDA avec l’appui technique de PULA Advisors touche les filières riz, coton et bétail avec un objectif d’impacter 100.000 bénéficiaires. À cet effet, les producteurs victimes des affres du changement climatique de Karimama dans l’Alibori (PDA), Djidja dans les Collines et Lalo dans le département du Couffo ont été sensibilisés.
Selon le haut commissaire à la sédentarisation des éleveurs, Amadou Mama Sambo, le projet pilote d’assurance agricole est une aubaine pour le secteur des riziculteurs, les cotonculteurs et éleveurs de bétails au Bénin. « Le gouvernement prend le lead de ce processus à travers le FNDA et met tout en œuvre pour que les producteurs soient protégés », a-t-il affirmé. C’est ce que soutient Pierre Sahara, Directeur régional Afrique francophone de PULA Advisors, en expliquant que « l’état a mis en place une subvention en prime, c’est-à-dire que le producteur n’aura qu’à contribuer à hauteur de 20% pour avoir une couverture à 100%. »
Ainsi, des discussions avec les concernés ont abouti sur la stratégie de mobilisation de la contribution financière des bénéficiaires au paiement de la prime d’assurance agricole. « Je suis très contente parce que les inondations ramassent nos produits chaque année et aujourd’hui le gouvernement nous fait bénéficier de l’assurance agricole » a laissé entendre la rizicultrice Anne Adjrado.
Loin d’être une activité isolée dans le processus de communication, cette mission constitue la première étape des opérations de sensibilisation à l’endroit des Organisations Professionnelles Agricoles (OPA) des 3 filières au niveau de la base de données.
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Maëlle ANATO
