PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
Au-delà de la fermeture des frontières
Telle une cloche de l’église, la nouvelle a en ce moment sonné comme une colère des dieux à notre égard. Le Bénin devrait tirer des leçons de cet embargo imposé par le Nigéria sur son économie. Pour la plupart des béninois, ce fut une situation qui tente de mettre notre pays à genou vu que son économie est fortement dépendante du géant voisin. Tout portait à croire que le Nigéria avait mis en place un programme d’asphyxie de l’économie béninoise. Tout semblait bloquer, aucune transaction n’était officiellement possible entre ces deux pays voisins. Le dialogue semblait rompu au sommet des deux Etats vu la persistance de cette crise. Plusieurs semaines que cela a duré, bien malin celui qui aurait pu prédire la fin des hostilités. Ceci malgré les injonctions et sommations des organisations sous régionales.
Mais face à cette situation, le Bénin n’a guère passé son temps à se lamenter. Il aurait été lâche à la limite, une insulte à l’intelligence collective que le Bénin se laisse affaiblir par cette situation qui à mon sens devrait réveiller nos esprits. Nous avions regardé la réalité en face et développé des approches de solutions résilientes face à ce changement des dirigeants du Nigéria. Nous avions, Repensé notre politique commerciale, réorienté nos investissements. Priorité à mon sens devrait être accordée à l’agriculture surtout le maillon transformation des matières premières ce qui a été fait. Nous devrions faire l’option de créer de la valeur ajoutée que d’exporter nos produits en l’état. Chose faite. Au lieu de verser dans la réexportation, nous avions diversifié nos sources de revenus et de collecte de taxes. Cela nous a servi une fois pour de bon de leçon. On s’était même demandé si le Bénin pourrait totalement se relever de cette crise économique imposée par le Nigéria.
Aujourd’hui chacun peut diversement tirer ses conclusions…
Pour ma part force et hommage doivent être rendu à Gaston Dossouhoui et à ces valeureux acteurs ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers qui n’ont sans cesse travaillé à relever le défis qui était de taille.
Par Prudence KPODEKON