BENIN/PRODUCTION DES RACINES ET TUBERCULES : Un accroissement de 4,65{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} pour le manioc en 2020

Par Laure LEKOSSA

Les tubercules cultivés au Bénin sont entre autres l’igname, le manioc, la patate douce, le taro et la pomme de terre. Environ 7.955.450 tonnes de racines et tubercules ont été produites au cours de la campagne agricole 2019-2020 contre 7.742.026 tonnes, la campagne précédente selon la statistique agricole publié par le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la pêche. La production des tubercules est également en progression par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes qui est de 7.043.009 tonnes. Avec les proportions respectives de 42,3{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} et 56,9{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} de la production totale des racines et tubercules, l’igname et le manioc restent les principales spéculations de ce groupe de cultures.

L’igname représente 29,7{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} de la production totale vivrière et le manioc 39,94{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} Au cours de la campagne agricole 2019-2020, la production d’igname est d’environ de 3.365.500 tonnes. Pour ces dernières campagnes agricoles, la production de cette spéculation a oscillé autour de ces mêmes valeurs. C’est dire que sa production est restée assez constante dans le temps. En 2018-2019, elle était de 3.353.061 tonnes. Cette stagnation peut s’expliquer par l’émergence des cultures plus rémunératrices dans la zone de production de l’igname. Quant au manioc, la production observée au titre de la campagne agricole. Selon les statistiques publiées est de 2019-2020 est de 4.525.450 tonnes contre une production de 4.324.483 tonnes en 2018-2019. Un accroissement de 4,65{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} a été enregistré. Cet accroissement semble maintenu dans le temps en raison de la demande de plus en plus croissante du gari (dérivé de la transformation du manioc) en direction du Nigéria. Les racines et tubercules occupent près de 70{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} de la production des vivriers au Bénin avec seulement 19{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} des superficies totales emblavées.

La production du manioc a connu un accroissement de 2,76{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} et 12,96{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} respectivement par rapport à la production de 2018-2019 et la production moyenne sur les cinq dernières années. Les productions de patate douce, taro et pomme de terre en 2019-2020, sont respectivement évaluées à 59 400 tonnes, 700 tonnes et 33 400 tonnes. Elles ont été respectivement de 59 298 tonnes, 1 775 tonnes et 33 408 tonnes en 2018-2019. A ce niveau, les variations ne sont pas significatives en raison de la faible demande de ces produits. Les projets de transformation de ces produits en chips pourraient booster la production de ces spéculations dans les années à venir.