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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

BISCUITS A BASE D’EPICES: Des merveilles de  Rabiatou KARIMOU

 BISCUITS A BASE D’EPICES: Des merveilles de  Rabiatou KARIMOU

 Après l’obtention d’une licence en linguistique, Rabiatou KARIMOU s’est très tôt spécialisée dans la transformation agro-alimentaire. Promotrice de la marque « La Joie », elle fabrique des biscuits à base d’épices telles le sésame, le souchet, etc.

Yélian Martine AWELE

Ayant pour seule ambition d’offrir des biscuits ‘‘Made in Benin’’ et faits à base d’épices (sésame blanc, souchet, clou de girofle, cumin noir et bien d’autres) au peuple béninois en particulier et au monde entier en général, Rabiatou KARIMOU promeut la marque « La Joie ». A la question de savoir pourquoi une telle dénomination, elle répond : « Sans ce petit mot, la vie n’a pas de sens. Ça rend heureux ». Elle poursuit son raisonnement en ces termes : « La Joie offre à la population des produits à base de plusieurs épices très bons pour la santé sans additif afin qu’elle puisse grignoter sans craindre ni les maux de ventre, ni les maux de dent ».

Biscuits La Joie

Une entreprise qu’elle a démarrée avec 30.000 FCFA avec des buts précis. « Nous avons pour objectifs de couvrir tout le territoire béninois de nos produits et même aussi à l’extérieur du pays », estime-t-elle.

Rassurante que la Providence divine a garanti à son entreprise un avenir radieux, elle continue de faire son petit bonhomme de chemin avec « La Joie » tout en demeurant focus sur l’objectif malgré les vicissitudes. Elle avoue : «  Nous ne recevons pas de soutien financier ni de nos parents proches, ni des grandes structures alors qu’il n’est pas facile de toujours surmonter les problèmes seul sans aide. Cependant, je souhaite qu’à long terme que tous les Béninois adoptent pour ces biscuits que ça soit petit ou grand pour le bien-être de tous. » En plus de cette difficulté liée au financement, il y a celle relative « à  la conservation de nos produits ; un problème majeur que nous rencontrons vu que nos produits sont sans conservateur ». L’autre problème que nous rencontrons, insinue-t-elle,  c’est la mévente bien que la vente de nos produits se fasse dans les supermarchés, les établissements, les boutiques et aussi lors des expositions ou des foires agricoles. »

Passionnée de tous les produits naturellement ou issus de la main, elle témoigne que les épices sont pour elle ses médicaments et recommande aux jeunes notamment aux femmes tout comme elle, à toujours bien faire et avec amour toute chose qu’elles aimeraient faire.

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