FILIÈRE CAJOU EN CÔTE D’IVOIRE : Le Conseil du Coton et de l’Anacarde renforce son accompagnement aux producteurs
Alors que la campagne 2025 de commercialisation des noix de cajou est en cours, une production record de 1 150 000 tonnes est attendue en Côte d’Ivoire. Pour garantir une meilleure qualité des noix brutes, le Conseil du Coton et de l’Anacarde a publié, le lundi 27 janvier 2025, un communiqué détaillant des recommandations essentielles aux producteurs. En complément, une campagne de sensibilisation sera menée sur le terrain pour assurer le respect des bonnes pratiques.
Afin d’optimiser la qualité des noix brutes de cajou, il est impératif de suivre un processus rigoureux en six étapes. Premièrement, le ramassage des fruits doit se faire tous les deux jours au maximum, en utilisant un seau en plastique. Ensuite, la séparation de la noix et de la pomme doit être réalisée avec soin, en appliquant la technique de la ficelle.
Pour garantir une conservation optimale, les noix de cajou doivent être séchées sur une claie durant au moins trois jours avant d’être laissées à refroidir lentement. Cette étape est essentielle pour prévenir toute réhumidification. Enfin, le stockage s’effectue dans des sacs de jute fournis par le Conseil, placés sur des palettes ou caillebotis, dans un espace bien ventilé et protégé de l’humidité. « Le respect de ces recommandations assure une meilleure qualité et de meilleurs revenus aux producteurs », a souligné le Conseil du Coton et de l’Anacarde dans son communiqué.
En plus de ces conseils techniques, le Conseil du Coton et de l’Anacarde, en collaboration avec l’Organisation Interprofessionnelle Agricole de la Filière Anacarde (OIA), organise une tournée de sensibilisation du 3 au 8 février 2025. Cette initiative vise à échanger avec les producteurs sur les bonnes pratiques de récolte et de conservation des noix brutes, en insistant sur l’importance d’un séchage optimal, d’un tri méticuleux et de l’élimination des résidus de pommes.
Les régions concernées par cette campagne sont Bouna, Bondoukou, Bouaké, Katiola, Korhogo, Ferkessédougou, Odienné, Boundiali, Séguéla, Mankono, Dimbokro et Zuénoula. Avec ces efforts conjugués, les autorités espèrent améliorer la qualité globale de la production de cajou en Côte d’Ivoire et assurer une meilleure compétitivité sur les marchés internationaux.
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Innocent AGBOESSI
