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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

CARENCES NUTRITIONNELLES : Des aptitudes à adopter pour une alimentation de qualité

 CARENCES NUTRITIONNELLES : Des aptitudes à adopter pour une alimentation de qualité

L’alimentation équilibrée demeure un défi particulier dans le quotidien des hommes. Cependant, l’absence de cette dernière entraîne une carence nutritionnelle. Que faut-il faire pour lutter contre ce déficit alimentaire ?

 

Innocentia LOKO

La composition équilibrée des aliments contribue à l’apport des nutriments dans l’organisme humain. En effet, ces derniers sont constitués de divers éléments nutritifs (glucides, lipides, protides, vitamines, sels minéraux etc).  Par ailleurs, l’absence ou l’insuffisance de certains de ces nutriments conduit à une carence alimentaire. Elle peut être globale ou sélective et porter sur des nutriments agissant à très petites doses tels que les sels minéraux, les oligoéléments, les acides aminés ou les vitamines. Cependant, cette carence se manifeste de plusieurs manières que chez les enfants et chez les adultes. Parlant de ces signes, Gloria Padonou, nutritionniste et diététiste, assistante de recherche au laboratoire de nutrition humaine à la faculté des sciences agronomiques de l’UAC explique, « ce n’est pas seulement un isolement qui entraîne le manque. Par exemple, l’absence des vitamines B1, B2, B3 associée aux autres nutriments, peut déclencher des problèmes de déficit. Egalement, chez les enfants de moins de 5 ans, ça peut être le cas du marasme, de la kwashiorkor en raison du manque des protéines. Des enfants maigres, qui ont la peau collée sur les os, des œdèmes ou des cumules d’eau sous la peau. On parle de malnutrition aiguë sévère pour le cas des enfants ». Chez les adultes, on parlera de déficit énergétique chronique. Le manque de vitamines A par exemple peut créer la baisse de la vision. Quand à celle E, une malformation de la peau est constatée car cette dernière n’est pas suffisamment résistante face aux microbes.

Pour donc remédier à ce problème qui peut toucher toute cible, il faut faire recours aux ressources locales. D’après la nutritionniste, « il faut cuisiner de façon plus simple et de la manière la plus traditionnelle que nous avons l’habitude ». Il ne faut pas sous-chauffer les huiles pour cuisiner a-t-elle renchérit. Enfin, « adopter une bonne consommation de fruits et légumes à l’état brut » recommande Gloria Padonou.

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