La cossette d’igname est une farine très utilisée dans la cuisine africaine précisément celle béninoise. Disponible sur le marché, son commerce cache une richesse.
Judicaël BELOGOUN
Depuis quelques années, la cossette d’igname a gagné une place importante sur l’étalage béninois. Consommé pour ses nombreuses valeurs nutritives, elle n’est plus à négliger sur le plan commercial.
En effet, la cossette d’igname est un produit agricole très commercialisé. Pour l’obtenir, tout un processus est à suivre. D’abord, de la production à la récolte, l’igname « kokoro » sera épluché et découpé en morceaux ou en fines tranches puis séché sur plusieurs jours. « Avec le commerce de cette tubercule j’arrive à subvenir aux besoins des membres de ma famille » affirme Odile Soglongbe. S’agissant du prix, il varie en fonction de la quantité : « Ceux en sachet varient selon le kilogramme : le 1.5kg à 1000f, le ½ kg à 800f et le ¼ à 500f », fait-elle savoir. A l’en croire, le panier varie entre 2000f et 12.000f puis le sac à 105.000f. Elle rassure que sur la vente d’une bassine, elle fait un bénéfice d’au moins 5000f et plus.
Par ailleurs, Valérie ALLASANE, grossiste, ne dit pas le contraire. Suivant ses propos, cela fait 15 ans qu’elle exerce cette activité commerciale. « C’est grâce à ce commerce que j’arrive à scolariser mes enfants. Lorsque je vends une bassine, j’obtiens un bénéfice d’au moins 5000f voire 7000f. Le plus intéressant, c’est lorsque je vends le sac. Il génère au minimum 15.000f à 20. 000f de bénéfice. Il faut noter qu’on le retrouve beaucoup plus au nord du Bénin » a-t-elle mentionné
L’igname est un produit amylacé de grande importance alimentaire en Afrique de l’Ouest. Issue d’elle, la cossette d’igname occupe une place très importante dans l’économie béninoise avec un taux de production de 25 à 60% d’après les travaux de GIRADIN. Ceci étant, il vient à la suite du manioc avec une productivité de 72.4kg/habitant/an selon Cirad agritrop.
COMMERCE DE LA COSSETTE D’IGNAME : Une activité à revenu satisfaisant
La cossette d’igname est une farine très utilisée dans la cuisine africaine précisément celle béninoise. Disponible sur le marché, son commerce cache une richesse.
Judicaël BELOGOUN
Depuis quelques années, la cossette d’igname a gagné une place importante sur l’étalage béninois. Consommé pour ses nombreuses valeurs nutritives, elle n’est plus à négliger sur le plan commercial.
En effet, la cossette d’igname est un produit agricole très commercialisé. Pour l’obtenir, tout un processus est à suivre. D’abord, de la production à la récolte, l’igname « kokoro » sera épluché et découpé en morceaux ou en fines tranches puis séché sur plusieurs jours. « Avec le commerce de cette tubercule j’arrive à subvenir aux besoins des membres de ma famille » affirme Odile Soglongbe. S’agissant du prix, il varie en fonction de la quantité : « Ceux en sachet varient selon le kilogramme : le 1.5kg à 1000f, le ½ kg à 800f et le ¼ à 500f », fait-elle savoir. A l’en croire, le panier varie entre 2000f et 12.000f puis le sac à 105.000f. Elle rassure que sur la vente d’une bassine, elle fait un bénéfice d’au moins 5000f et plus.
Par ailleurs, Valérie ALLASANE, grossiste, ne dit pas le contraire. Suivant ses propos, cela fait 15 ans qu’elle exerce cette activité commerciale. « C’est grâce à ce commerce que j’arrive à scolariser mes enfants. Lorsque je vends une bassine, j’obtiens un bénéfice d’au moins 5000f voire 7000f. Le plus intéressant, c’est lorsque je vends le sac. Il génère au minimum 15.000f à 20. 000f de bénéfice. Il faut noter qu’on le retrouve beaucoup plus au nord du Bénin » a-t-elle mentionné
L’igname est un produit amylacé de grande importance alimentaire en Afrique de l’Ouest. Issue d’elle, la cossette d’igname occupe une place très importante dans l’économie béninoise avec un taux de production de 25 à 60% d’après les travaux de GIRADIN. Ceci étant, il vient à la suite du manioc avec une productivité de 72.4kg/habitant/an selon Cirad agritrop.
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