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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

COMMERCIALISATION DES NOIX BRUTES DE CAJOU AU BENIN : La présidente Shahadatou Atta s’adresse aux producteurs et transformateurs à l’orée de la campagne 2023-2024

 COMMERCIALISATION DES NOIX BRUTES DE CAJOU AU BENIN : La présidente Shahadatou Atta s’adresse aux producteurs et transformateurs à l’orée de la campagne 2023-2024

La campagne de commercialisation 2023-2024 des noix brutes de cajou au Bénin est lancée. Au début de cette période tant attendue par les producteurs, la présidente de leur faîtière envoie un message très important.

Jean-Baptiste HONTONNOU

Elle court du 08 mars au 31 octobre 2024. C’est l’intervalle de temps décidé par le gouvernement pour que les producteurs des noix de cajou puissent couler librement leur marchandise, que ça soit à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.

En effet, si Shahadatou Atta, Présidente de la Fédération des Producteurs d’Anacarde au Bénin (FENAPAB) a reconnu le mérite au Président Patrice Talon et son gouvernement pour tous les efforts consentis pour le rayonnement de l’agriculture béninoise, il n’en demeure pas moins que les producteurs sont à féliciter. « Cultiver n’est pas chose aisée. Nous devons féliciter les producteurs pour leurs efforts quotidiens », a laissé entendre la présidente.  Mais ce n’est pas pour autant qu’il faille à chaque fois rejeter le tort sur les dirigeants quand il y a un problème. Elle continue : « on a toujours pensé que c’est le gouvernement qui fait mal aux producteurs, mais c’est le contraire. On se fait mal entre acteurs et le gouvernement fait de son mieux pour nous rendre la vie facile ». Pour elle, ce qu’il faut déplorer est le fait que le gouvernement se limite parfois dans ses actions.

Par ailleurs, outre reconnaitre la place importante qu’occupent les producteurs dans la filière, elle a tenu à envoyer un message aux transformateurs. « Je vais dire aux transformateurs de se prendre au sérieux, car sans le maillon production, celui transformation n’existe pas. Ils doivent faire l’effort d’acheter nos noirs à un bon prix. Je les encourage à respecter surtout le prix plancher qui sera fixé ».

Pour finir, son souhait en tant que productrice est que le marché local soit satisfait, mais « pour qu’il soit une réalité, cela dépendra de comment les acheteurs et les transformateurs traitent les producteurs ». Elle conclut en disant qu’Il faut notamment que chacun fasse un effort de son côté pour qu’on sorte tous gagnant.

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