La 18ième session de la conférence ministérielle africaine sur l’environnement s’est tenue du 12 au 16 septembre 2022 à Dakar au Sénégal sous l’égide de John Kerry, envoyé spécial américain pour le climat. Une conférence pour passer en revue les défis écologiques en Afrique, et préparer la prochaine COP27 qui aura lieu en terre égyptienne en novembre prochain.

Mahussé Barnabé AISSI

Érosion côtière, inondations, sécheresse, conséquences en termes d’insécurité alimentaire, etc. Tels ont été les principaux sujets rappelés par John Kerry. En effet, selon les informations reçues sur Radio France international, les pays africains ne produisent que très peu de gaz à effet de serre, mais ils paient très cher les impacts de la crise climatique. « 20 pays représentent 80{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} des émissions. Et 48 pays d’Afrique subsaharienne représentent 0,55{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} de ces émissions », a rappelé l’envoyé spécial américain. « Les pays développés doivent faire plus », a-t-il poursuivi. L’ancien candidat à la présidence des États-Unis en 2004 face à George W. Bush a annoncé un soutien financier de son pays au programme de la Banque africaine de développement pour la ‘’réduction des émissions de méthane en Afrique’’. Il a également rappelé que l’année dernière, les États-Unis ont accordé 8,2 milliards de dollars à l’Afrique pour l’aide humanitaire et la lutte contre les effets du changement climatique. « Nous avons besoin de vous autour de la table », a insisté John Kerry, qui n’a pas manqué de redire que « Mère Nature ne mesure pas d’où proviennent les émissions ».