COTE D’IVOIRE/ CAMPAGNE DE COMMERCIALISATION DU CACAO: Les petits producteurs face au non-respect du prix fixé par le gouvernement

Étant premier producteur et exportateur mondial de cacao, les acteurs de la filière cacao de la Côte d’Ivoire sont confrontés à d’énormes problèmes malgré sa forte production estimée à plus de 2 millions de tonnes par an.

Démarrée en début de ce mois d’octobre, le prix fixé pour la campagne de commercialisation 2022-2023 du cacao ivoirien a connu une inflammation et constitue un avantage pour les producteurs. Pour le gouvernement ivoirien, la raison de cette hausse de prix est de pouvoir assurer aux producteurs un fort revenu et de lutter contre la déforestation et le travail des enfants. Fixé à 900 FCFA /KG le prix d’achat de la fève de cacao contre 825 FCFA pour la campagne de 2021-2022, les acteurs de la filière sont cette fois-ci confrontés au problème du non-respect de l’application du prix d’achat fixé par le gouvernement sur le terrain.

 À l’ouverture de cette campagne, le vice-président ivoirien Tiémoko Meyliet Koné, a encouragé la mise en œuvre de la norme de cacao durable et traçable ARS 1000, ainsi que le système national de traçabilité du cacao. “Cela permettra de garantir un meilleur accès de notre cacao aux marchés traditionnels » à relayer la presse french.china.org. Il continua en ces mots “l’enjeu de cette nouvelle campagne de commercialisation reste la traçabilité du cacao ivoirien depuis les plantations jusqu’aux principaux ports d’exportation aussi d’assurer la transformation locale pour accroître la valeur ajoutée du cacao et d’accroître le taux de transformation.

Au Benin la filière cacao n’est d’une importance pour le gouvernement à l’instar du coton, de la noix de cajou et pourquoi pas du soja.