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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

ENTREPRENEURIAT AGRICOLE AU  BÉNIN:Un domaine qui semble très difficile pour des jeunes qui y sont

 ENTREPRENEURIAT AGRICOLE AU  BÉNIN:Un domaine qui semble très difficile pour des jeunes qui y sont

Dans le secteur agricole au Bénin, les jeunes entrepreneurs gagnent de plus en plus du terrain malgré le fait que l’environnement ne leur ait pas tout à fait favorable. Ils poussent des cris  de cœur à l’endroit du gouvernement.

Ruth EDOH

Le Bénin dispose d’un fort potentiel agricole favorable à l’entrepreneuriat agricole, qui se révèle comme la solution primordiale aux problèmes d’insécurité alimentaire et d’emploi qui sévissent dans le pays. Malgré la volonté des jeunes à s’auto-employer, ils sont très tôt confrontés aux difficultés du monde entrepreneurial. Avec le cas de Claudette HOUESSOU, jeune entrepreneure spécialisée dans l’élevage des lapins, elle s’est vue très tôt confrontée à une situation décevante malgré toutes ses dispositions prises. « 2 ans après mon démarrage, j’étais à plus de 60 femelles reproductrices. À l’avènement de la VHD en 3 jours, bien que les sujets aient été vaccinés, j’avais perdu tous mes lapins » a-t-elle laissé entendre. Joël GOVOU, un maraîcher exerçant depuis des années, pense qu’au Bénin, la fiente de volaille est utilisée à près de 80 {e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} est indisponible et n’est pas spécifique. « En 2014, la fiente de volaille était entre 800 et 1000 francs. Aujourd’hui, c’est deux fois le prix que l’on cherche et on ne trouve même pas » va-t-il ajouté.

Au nombre de ces difficultés, l’accès au marché constitue un véritable problème pour les maraîchers du Bénin. C’est le cas de plusieurs entrepreneurs qui ont vu leurs produits pourris sans rien faire. « J’ai regardé ma production pourrie. Tout mon investissement est parti en fumée » a confirmé Dorcas AKPO.

Face à ces difficultés énormes et parfois inattendues, ils espèrent trouver solution auprès de l’Etat central. L’agriculture étant le poumon de l’économie béninoise, il urge d’accompagner ses jeunes à s’installer à leur compte. L’idéal pour ces entrepreneurs est que l’Etat installe une banque agricole qui permettra non seulement d’avoir accès au crédit, mais également à une assurance agricole. Selon eux, l’Etat pourrait créer un centre de renforcement de capacité pour les jeunes pour renforcer la capacité des jeunes qui se lancent dans le secteur agricole. Autre chose, subventionnée le prix des engrais. « Il faut que l’État recense les jeunes entrepreneurs agricoles qui se sont lancés dans le secteur agricole pour leur apporter un soutien de n’importe quelle nature notamment leur faciliter l’accès aux crédits auprès des SFD » à crier fort Morel, un producteur de riz.

Au Bénin, tout prête à croire qu’après les lycées agricoles, les jeunes entrepreneurs peu importe leur idée, n’arrivent pas à les mettre en œuvre. Les quelques-uns qui s’y lancent font face aux difficultés qui les entraînent à la perte de leur capitale. Au total, il se retrouve abattu psychologiquement, seul, sans issue et parfois d’autre solution que de se donner la mort. Au-delà des projets/programmes, que doit faire le gouvernement pour apporter son soutien aux jeunes entrepreneurs agricoles du Bénin ?

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