POPULATION DES ESPÈCES INVASIVES MARINES : Une menace pour la faune aquatique

Plusieurs espèces s’introduisent dans les milieux marins entraînant des dégâts sur la faune aquatique. Toutefois, il faut se rendre compte que la menace la plus insidieuse est celle des espèces invasives. Que faut-il faire pour limiter ces migrations perturbatrices sur les côtes béninoise ?

Les espèces invasives de mer

Watson SAMA

Perçues comme une calamité sur les côtes Ouest-africaine notamment béninoise, les espèces invasives constituent des menaces pour la biodiversité aquatique. Plus de 70% de la terre sont couverts par les océans et les mers les plus importantes, et l’on compte plus de 1,6 million de kilomètres de côte. En effet, la faune aquatique est composée de différentes espèces d’animaux, de plantes et de micro-organismes qui ont évolué séparément, isolés par des frontières naturelles. Cependant, les hommes ont franchi ces barrières par l’emploie de certains moyens de transport (avion, bateau etc). Par conséquent, les espèces se déplacent aujourd’hui vers de nouvelles zones situées bien au-delà de leur aire de répartition naturelle. Il s’agit par exemple des espèces invasives provenant des côtes indiennes comme certaines variétés de crabes découvertes au Bénin à travers des recherches selon le Dr Eugène Dessouassi. Aussi « des algues invasives qui migrent de la mer des sagaces aux États-Unis et des côtes gambiennes (crevettes) en raison des crus » à en croire Zacharie Sonou, Océanographe biologique et Directeur de l’Institut de Recherche Halieutique. Par ailleurs, le monde marin est en danger.

Conséquences sur les espèces aquatiques si rien n’est fait

Cette migration constitue une menace pour toute la faune aquatique. « Elles s’attaquent à toutes les espèces marines notamment les poissons en les étouffants avec une odeur nauséabonde. Agit également sur les juvéniles et ne permettent pas la nidation », dixit Zacharie Sonou. Ces espèces invasives combattent celles endogènes qui sont de taille relativement inférieure. Outre ces désastres, elles modifient le fonctionnement des écosystèmes infralittoraux car elles ont des nécessités alimentaires bien précise. Aussi est-il qu’elles affaiblissent l’importance du compartiment herbivores par l’injection des toxiques. Pour cela, il est important de prendre soin de l’écosystème aquatique pour éviter les destructions à l’avenir.

Pour éviter les catastrophes de ces espèces invasives

Sur le plan écologique, une surveillance est primordiale pour éviter les risques de destructions rencontrés dans d’autres pays. « Les empêchées de s’échouer sur les côtes Ouest-africaine car ces espèces migrent vers le mois de février et échouent au large des côtes vers le mois d’avril » rajoute l’Océanographe biologiste en termes de mesures. L’autre thérapie est d’inspecter et de nettoyer l’embarcation et les matériels lors des activités de pêche et de signaler toute observation d’animaux invasives. Il est donc important de prendre soins de la faune aquatique pour assurer une bonne réserve et de qualité de poissons, de crabes, de crevettes etc.