CONDITIONNEMENT DES FARINES DE CÉRÉALES

CONDITIONNEMENT DES FARINES DE CÉRÉALES

L’emballage, un détail qui change tout ?

Au Bénin, la transformation artisanale et semi-industrielle des céréales en farines se développe rapidement. Pourtant, le conditionnement reste l’un des maillons faibles de la chaîne de valeur. Mal choisi, un emballage peut compromettre la qualité du produit fini, entraîner des pertes économiques et poser un risque pour la santé des consommateurs. Quels types de packaging faut-il privilégier pour garantir une bonne conservation des farines de céréales ?

CONDITIONNEMENT DES FARINES DE CÉRÉALES

À l’ère du “consommons local”, la durabilité des produits céréaliers transformés dépend en grande partie du soin apporté à leur emballage.

Sur les marchés béninois, les farines sont le plus souvent vendues dans des sachets plastiques simples. S’ils sont économiques et facilement disponibles, ces emballages sont peu efficaces contre l’humidité et la pénétration de l’air et de la lumière. Or, l’amidon des farines de céréales comme le maïs, le mil ou le sorgho est particulièrement sensible à l’humidité, à l’oxygène et aux infestations d’insectes. Elles développent également des moisissures et perdent leurs qualités nutritionnelles ou deviennent toxiques à cause de la prolifération de champignons.

Pour pallier ces malheureux dégâts sur la production et la santé des consommateurs, d’autres transformateurs se tournent vers des emballages plus performants. Des sachets kraft avec ou sans fenêtres, des sachets multicouches ou encore des sacs tissés doublés pour les grandes quantités. Bien que plus coûteuses, ces alternatives n’assurent pas toutes une plus grande durabilité.

Dans son classement des meilleurs emballages pour farines de céréales, la qualiticienne des entreprises agroalimentaires, Grâce Anago, recommande l’utilisation de sachets totalement opaques à grande épaisseur, au détriment des sachets totalement ou à moitié transparents.

Par ailleurs, elle rappelle qu’un bon emballage a l’obligation d’être une barrière à l’oxygène, afin de limiter l’oxydation et le développement des micro-organismes. De plus, il faut veiller à son étanchéité, pour éviter toute contamination externe.

Lire aussi : CONSERVATION DE MANGUE : Nécessité de méthodes sûres pour éviter le gaspillage

 

Maëlle ANATO

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