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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

FILIERE ANACARDE AU BENIN: L’exportation des noix de cajou interdite dès 2024

 FILIERE ANACARDE AU BENIN: L’exportation des noix de cajou interdite dès 2024
Photo des noix de cajou

Ruth EDOH

L‘anacarde est la seconde culture d’exportation du Bénin derrière le coton, 137.205 tonnes de noix de cajou brutes ont été pesées au niveau des ponts bascules l’année dernière avec 11 000 tonnes, soit environ 6.5 {e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} de la production transformée localement. Cette performance relativement faible est à mettre sur le compte de la suspension de certains contrats en période de covid-19. En effet,  suivant le décret n°2022-214 du 30 mars 2022 portant conditions de déroulement de la campagne de commercialisation 2021-2022 des noix de cajou, le gouvernement stipule en son article 5 : « à compter du 1er avril 2024, l’exportation de noix brutes de cajou sera interdite en République du Bénin» et l’article 6 précise que « les infractions aux dispositions du présent décret sont punies des peines prévues par les lois n°90-05 du 15 mai 1995 fixant les conditions d’exercice des activités du commerce en République du Bénin, n°2007-21 du 16 octobre 2007 portant protection du consommateur en République du Bénin et n°2016-24 portant organisation de la concurrence en République du Bénin».

Le transformons local et la commercialisation des produits locaux sont un véritable moyen pour le Béninois de mieux valoriser les produits à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Pour Gaston DOSSOUHOUIN, ministre de l’industrie de l’élevage et de la pêche, il faut  «faciliter l’installation d’au moins 20.000 hectares de nouvelles plantations à partir des plans performants d’anacardiers produits par des pépiniéristes professionnels et la réhabilitation de plus de 70.000 hectares d’anciennes plantations pour augmenter le potentiel de production». « L’objectif est d’atteindre 110.000 tonnes de capacité de consommation des noix de cajou à travers l’installation des unités  dans la zone économique spéciale de Glo-Djigbé» estime Shadiya Assouman, ministre de l’Industrie et du commerce. 

Rappelons que le prix exigé aux producteurs de noix de cajou pour le compte de la campagne de commercialisation qui a démarré le 1er avril passé est de 350 FCFA/KG. Cette campagne prend fin le 30 octobre prochain.

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