FILIÈRE MANGUE AU BÉNIN

4587 plants de variétés Amélie et Kent certifiés à Natitingou

Le vendredi 16 mai 2025, la pépinière Terre Verte, située à Natitingou, a accueilli la première mission officielle d’inspection et de certification des plants de manguiers. C’est une étape décisive franchie pour la filière mangue au Bénin portée par l’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA 5).

 

Le vendredi 16 mai 2025, la pépinière Terre Verte, située à Natitingou, a accueilli la première mission officielle d’inspection et de certification des plants de manguiers. C'est une étape décisive franchie pour la filière mangue au Bénin portée par l’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA 5).

Une mission de contrôle rigoureuse pour garantir la qualité phytosanitaire

Assurer la qualité des plants mis en circulation, en particulier des variétés Amélie et Kent, très prisées tant sur le marché local qu’international. C’est le but de cette mission qui s’inscrit dans un processus de structuration durable de la filière. Durant l’inspection, les agents déployés ont procédé à une évaluation rigoureuse sur plusieurs critères. Il faut relever les critères comme la traçabilité des greffons, l’état sanitaire des plants, la tenue des registres de production et les conditions globales de culture.

À l’issue de cette opération, 4587 plants de variétés Amélie et Kent ont été déclarés conformes et ont reçu leur certification. Quant à la répartition, l’inspecteur de la Direction de la Production Végétale (DPV), Bernard Akpahounké, précise que « 1597 plants de la variété Kent ont été certifiés contre 2990 plants pour Amélie » Il explique également que cette démarche permet de crédibiliser le secteur et de poser les bases d’un système de production de qualité, respectueux des normes phytosanitaires.

Une reconnaissance pour les pépiniéristes et un soutien de l’État

Pour Basile Pakato Yokossi, responsable de la pépinière Terre Verte, cette reconnaissance vient couronner de nombreuses années d’efforts techniques et de rigueur dans le suivi de la production. « Avec tout ce que l’État et les structures font, je suis très content. C’est un soutien pour nous, les planteurs et les pépiniéristes, car les plants sont subventionnés à près de à 100f par plants ».

Par ailleurs, Crésus Adisso, directeur des projets à l’ATDA 5 a rappelé qu’un dispositif de suivi est prévu pour garantir la continuité des bonnes pratiques. Les différents acteurs impliqués dans la filière sont donc invités à s’aligner sur cette dynamique afin de renforcer la compétitivité du secteur. Cette première mission ouvre ainsi la voie à une nouvelle ère pour les plants fruitiers au Bénin, notamment pour la professionnalisation de la filière mangue.

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Maëlle ANATO

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