FINANCEMENT AGRICOLE : Les facilités du FNDA exposées aux femmes entrepreneures lors du forum Agri-Talk

La question de garanties ne devrait plus être un obstacle pour les femmes entrepreneures ayant pris part au Forum Agri-Talk 2024. Le Directeur des Opérations du FNDA, Abdou Djalil Djibril, intervenant sur l’un des panels, a largement expliqué les dispositions pratiques mises en place par le FNDA pour lever toute équivoque concernant les garanties.

Cédric Joawo BAKPE

« Financement agricole : mécanismes et leviers pour une facilité d’accès aux crédits pour les femmes entrepreneures », c’est sur cette thématique que sont intervenus divers acteurs ayant pour mission, dans leur structure respective, la facilitation à l’accès au financement. L’intervention de Abdou Djalil Djibril, Directeur des opérations au FNDA a permis de lever les doutes liés aux questions de garanties qui créent un grand fossé entre les hommes et les femmes en termes de financement agricole. Il a tout d’abord souligné que la première garantie, c’est l’activité avant de préciser l’approche que le FNDA utilise par rapport à la question de la garantie : « Nous garantissons à hauteur de 50 % pour les crédits qui sont mis en place par les institutions financières partenaires, au profit des hommes et des femmes qui opèrent dans le secteur agricole. » Il arrive que certaines institutions financières pour se conforter davantage réclament des titres fonciers, mais en réalité cela dépend de la valeur du crédit sollicité par l’acteur agricole, retient-on des propos de monsieur Djibril. Il soutient que pour solliciter des crédits agricoles, les acteurs non plus forcément besoin de cette pièce maîtresse. Une garantie complémentaire constituée de caution solidaire entre les acteurs peut faciliter les choses.

Au total, 18 institutions de microfinance, 10 banques accompagnent le FNDA dans l’accès aux crédits agricoles en faveur des entrepreneurs agricoles. Ces derniers peuvent bénéficier de crédits à des taux d’intérêt préférentiel de 12 % l’an maximum avec les institutions de microfinance et de 9 % l’an maximum avec les banques. Il revient aux acteurs agricoles de faire le pas nécessaire. Ils ont le choix de postuler aux appels à candidature régulièrement lancés par le FNDA pour bénéficier des subventions et se rendre directement dans l’une des institutions financières pour solliciter des crédits selon les faciliter du fonds.