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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

GRONDE AGRICOLE EN FRANCE : Des agriculteurs s’insurgent face aux injustices

 GRONDE AGRICOLE EN FRANCE : Des agriculteurs s’insurgent face aux injustices

Le 18 novembre sur l’ensemble du territoire français, les agriculteurs membres de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA) ont manifesté contre l’accord de libre-échange avec des pays latino-américains du Mercosur. Moins d’un an après une grogne inédite dans les campagnes, ce mouvement a de nouveau soulevé de nombreuses actions vindicatives.

Maëlle ANATO

Mauvaises récoltes et  maladies animales émergentes. Ce sont quelques difficultés qui ont limité les producteurs français qui estiment n’avoir toujours pas récolté les fruits de leurs revendications. À en croire les médias locaux, l’accord de libre-échange de l’Union européenne (UE) avec les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay, Bolivie) est un traité négocié depuis plus de 20ans et qui prévoit des quotas d’importation de viande bovine avec des droits de douane réduits ou nuls. À cela s’ajoutent les problèmes liés au carburant agricole et la crainte des agriculteurs qui redoutent une concurrence déloyale de produits non soumis aux normes environnementales et sanitaires strictes en vigueur en Europe.

Tous mobilisés contre cet accord, les grogneurs ont bloqué le pont de l’Europe qui relie Strasbourg à l’Allemagne. Entre autres actions, des agriculteurs ont procédé au contrôle des poids lourds aux abords de la frontière belge, au bâchage des radars. De plus, certains ont déposé des panneaux de signalisation de villages et déversé trois bennes remplies de cannes de maïs devant la préfecture de Vesoul.

« On ne souhaite pas de blocage concrètement comme on a pu le voir l’année dernière », a exprimé le président des Jeunes Agriculteurs (JA), Pierrick Horel. Dans le même sens, le Président de la FNSEA a précisé que « l’objectif n’est ni de bloquer [les Français], ni de les ennuyer, encore moins de les affamer », mais de « faire pression sur les pouvoirs publics pour faire en sorte que nos revendications autour de la dignité de notre métier, des revenus, de la simplification de nos vies au quotidien et de la promotion de la souveraineté alimentaire soient entendues ». Si les revendications ne sont pas prises en compte, la mobilisation pourrait s’accentuer et continuer jusqu’au mois de décembre.

 

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