HUILE NOIRE D’AMENDE PALMISTE : Un produit aux multiples vertus

Plante de grandes envergures dans le monde, elle permet d’obtenir plusieurs produits fini parmi lesquels on retrouve l’huile noir  d’amende palmiste  dit « TCHOTCHO ». Un produit qui détient plusieurs vertus parfois ignorées

Judicaël BELOGOUN

Dans le monde et suivant les tendances actuelles, les cultures du palmier à huile  occupent une superficie de 26 millions dont 16.4 millions d’hectare pour l’Indonésie,  faisant d’elle depuis 2005 jusqu’à ce jour  le premier producteur d’huile de palme.  A sa suite suivent la Malaisie, la Thaïlande, la Colombie, le Ghana  et bien d’autres Etats. Le Bénin quant à lui n’est pas en marge de cela. Les plantations du palmier à huile sont présentes dans plusieurs communes comme Adja-Ouèrè, Pobè, Sakété et Ifangni. De la feuille à la racine, le palmier est utilisé pour obtenir plusieurs produits comme l’huile rouge, le tourteau ainsi que l’huile noire d’amende palmiste. Cette dernière, encore appelé en langue fon « Tchotcho »,  est une huile végétale extraite des noix grillées du palmier qui est différentes de l’huile de palmiste blanche, obtenue à partir des noix non grillées.

Les vertus de cette dernière sont nombreuses notamment pour le renforcement du système humanitaire, la facilitation de la digestion, la beauté de la peau mais également des cheveux. Elle est utilisée à la fois en cuisine, en médecine traditionnelle ainsi que dans le cosmétique compte tenu de sa forte teneur en acide gras saturé et en vitamine E. En cuisine, elle s’utilise pour assaisonner les plats. En pharmacopée traditionnelle Africaine, elle s’utilise dans le traitement de plusieurs infections telles que l’épilepsie, la fièvre, les infections, les brulures, les douleurs articulaires, les maux d’oreilles et biens d’autres. En cosmétique, c’est une huile hydratante, hautement nourrissante et protectrice pour la peau et les cheveux. Elle s’utilise également pour la fabrication des crèmes, des baumes, des onguents et d’autres produits de beauté. Dans la majorité des pays africains, cette huile est le produit de poche des jeunes mamans et de leur bébé.