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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

JUS DE GINGEMBRE: Processus de transformation

 JUS DE GINGEMBRE: Processus de transformation

Le gingembre est un rhizome consommé dans les quatre coins du monde pour soulager différents maux tels que les rhumatismes, les nausées, le rhume et les maux de tête. Il peut être utilisé sous différentes formes, comme en capsules, en poudre, en tisanes, frais ou transformé en jus.  Comment se fait sa transformation en jus ?

Yélian Martine AWELE

« Le gingembre est en rhizome, c’est-à-dire sous forme d’une racine. Quand on va la chercher c’est souvent frais », explique Chérifatou Nadey GNANI, responsable de la Startup Succès, un centre de production et de commercialisation de jus. Selon ses explications, le lavage du gingembre passe en premier lieu.  « Il faut passer au lavage qui se fait trois fois parce qu’il y a du sable autour. Et nous avons des petits couteaux avec lesquels on enlève la pellicule qui est sur le gingembre. Quand on finit ça, il faut encore le relaver avant de passer au râpage », clarifie-t-elle. Quand nous avons fini de les râper – poursuit-elle, on ajoute la  quantité d’eau qu’il faut. Après avoir ajouté la quantité d’eau appropriée, « nous laissons décanter parce qu’il y a souvent de l’amidon dans le gingembre. Même s’il devrait en avoir, il faut qu’on décante cela. Quand on finit de décanter, on ajoute du sucre selon la demande du client. Nous avons  aussi un réfractomètre qui nous permet de connaître le taux  de sucre  qu’il faut dans le jus parce que quand c’est trop sucré, ce n’est pas bon pour la santé des populations.  Donc on contrôle le taux de sucre ; je vous file un chiffre, ça doit faire 10/2 degré brix. » Après ces étapes,  « nous le re-filtrons parce que quand nous avons mis du sucre comme je le disais tout à l’heure, il se peut qu’il y ait des fourmis là-dedans. Alors, on re-filtre une fois et on passe à la pasteurisation sans forcément remuer car c’est du liquide contrairement au jus de baobab par exemple qui se présente sous forme de bouillie ; puis on passe à la mise en bouteille du produit fini. »

Chérifatou Nadey évolue dans le processus de production en affirmant qu’: « après la mise en bouteille, on passe à la table de capsulage qui consiste à mettre les capsules à l’embout de la bouteille puis on ferme. Et puisque nos mains ont touché les bouteilles, il faut les ramener au feu, d’où l’importance de l’appertisation pour diminuer les microbes, pas forcément à 100{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} mais  à 99{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} à une température de 100° pendant 20 minutes. »

Par ailleurs, pour conserver sans porter atteinte à la qualité et la splendeur du produit, il faut également une préparation minutieuse ; c’est du moins ce que confie l’experte : « Quand nous finissons, le jus veut rester dans un environnement donc on veut l’habituer à un autre espace puisqu’il a quitté le chaud pour se retrouver dans l’air ambiant ; du coup, nous utilisons de l’eau. Il faut aussi laver les bouteilles car lorsque nous étions en train de faire la mise en bouteille il y en a qui coule autour de la bouteille. Donc on profite en même temps au cours de ce choc thermique pour la laver et lui permettre de s’adapter au milieu dans lequel elle veut être conservée après. Quand on finit ça, on va installer les bouteilles sous observation pendant 24 heures lorsqu’on a une armoire, mais lorsqu’on n’a pas d’armoire et qu’il faut poser ça à même le sol, il y a quand même des manières de les disposer. Après tout ça, on passe à l’étiquetage, au paquetage et au stockage », conclut-elle.

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