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LA FECECAM BENIN: Une institution qui promeut les filières et acteurs agricoles
Le Bénin dispose d’une panoplie de structures de micro-finances ayant des objectifs bien définis. La Faitière des Caisses d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuel du Bénin (FECECAM) est l’une de ces structures qui dans l’offre de ses services, accorde une place de choix aux acteurs agricoles.
Yélian Martine AWELE
A ses débuts, la Faitière des Caisses d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuel du Bénin (FECECAM) a adopté une politique de proximité à travers une large implantation dans le pays en vue d’atteindre ses objectifs. « La FECECAM Bénin est une structure coopérative d’épargne et de crédit agricole qui est organisée de la façon suivante : sur le plan national, nous avons la faitière qu’est la FECECAM. A la base, nous avons les CLCAM qui sont les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Aujourd’hui, nous avons deux (02) centres financiers aux entreprises dans le Nord précisément à Parakou et dans l’Ouémé-Plateau à Porto-Novo », explique Didier DADOU, Chargé d’Appui au Secteur Agricole de la faîtière. Marie GBENIGA BIAOU, Chargée Commerciale et Marketing de l’institution renchérit : « La FECECAM existe maintenant, ça fait 45 ans et nous sommes sur toute l’étendue du territoire. Aujourd’hui, nous comptons 132 points de service. » Au-delà du professionnalisme, du dynamisme et de la quête quotidienne de performance, la particularité de l’institution réside dans le fait qu’elle dispose des produits adaptés aux financements agricoles et mieux, des produits non financiers qui vont jusqu’à la formation, l’éducation des producteurs. « Un producteur qui vient à la FECECAM, on l’oriente d’abord dans une CLCAM ; ensuite, il doit forcément avoir un compte à la CLCAM et libérer les démarches sociales avant d’être membres toujours de la CLCAM. Et à partir de ce moment, il peut demander après un mois, puisqu’un compte agricole doit avoir un mois d’âge avant que l’intéressé ne fasse la demande d’un besoin financier », précise Didier DADOU.
A la FECECAM, « les taux d’intérêt sont de «1,58{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} pour les crédits courts termes ; c’est-à-dire de 1 à 12mois. Et de 1,5{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} pour les crédits moyens et longs termes de 13 à 36 mois », affirme la Chargée Commerciale et Marketing.
Pour faire de sa vision qui est d’être un réseau leader de référence dans la sous-région pour le développement socio-économique à la base, la FECECAM Bénin attache un coin d’honneur au financement du secteur agricole. Les investissements consentis pour ce secteur sont de l’ordre de plusieurs milliards de Francs. Ces investissements touchent les filières vitales de l’économie du pays. « Tous les financements que nous mettons en place, environ 40{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} vont vers le secteur agricole sous les 13 filières prioritaires du gouvernement. Il s’agit entre autre de la filière mais, coton, cajou, soja, niébé, arachide, maraichage, etc. », notifie Didier DADOU, Chargé d’Appui au Secteur Agricole de la faitière. Avec la multiplicité d’institutions concurrentes de la place, quelles sont alors les modalités d’accès aux crédits et aux services de la FECECAM-Bénin ? A cette question, la Chargée Commerciale et Marketing de l’institution, Marie GENICA BIAOU répond : « Pour avoir accès aux produit de FECECAM, il faut d’abord être membre, payer ses droits d’adhésion, un mois après, et faire la demande de crédit. » Elle poursuit en disant « Il faut noter que les crédits que nous octroyons vont de 20 milles Francs à 50 millions de Francs CFA. » Le crédit est l’une des clefs de réussite des opérations agricoles. Il est donc claire que toute action d’appui au secteur agricole doit également inclue l’éducation des acteurs du domaine à la bonne gestion de crédit agricole. A cet effet, les responsables de ladite structure invitent les exploitants à faire confiance à la CLCAM. « Lorsque vous demandez de crédits pour l’agriculture, utilisez-les véritablement à cette fin. Ne faites pas de détournement. Lorsqu’on prend un crédit pour telle chose, et qu’à la fin vous entrez en possession du crédit et que vous faites autre chose, on fait faire souvent face aux impayés », souligne-t-elle.