USAGE DE « SIDAKIN » POUR ASSAINIR L’EAU CONTAMINÉE : Une solution peu efficace
LA TRANSHUMANCE : le certificat national de transhumance désormais exigé
Chaque année, de milliers de troupeaux de bœufs franchissent les frontières déjà poreuses du Bénin. Ce déplacement crée dans la foulée de nombreuses pertes en vies humaines à l’heure du bilan. En dehors de ces pertes en vies humaines, on dénombre d’énormes dégâts et dommages. De nombreux procès entre agriculteurs et transhumants sont enregistrés au niveau des commissariats et autres juridictions.
Face à un phénomène devenu cyclique, il urge de prendre des actes forts. C’est ce qu’a compris le gouvernement de la rupture à travers cet arrêté interministériel qui vient pour cadrer ce phénomène qui a déjà fait de milliers de morts et de blessés. Il est désormais exigé à tout acteur, le certificat national de transhumance. C’est désormais le passeport d’accès aux espaces réservés à la transhumance.
Pour nous observateurs, au delà d’un arrêté il faudrait s’attaquer à la corruption qui gangrène ce phénomène depuis des lustres. Il est clair que c’est un phénomène qui alimente un système ayant de solides racines. Des réformes courageuses sont attendues pour que ce phénomène ne soit plus pour de pauvres paysans de souvenirs amers. Des mesures idoines doivent être prises par les autorités pour la prise en charge des victimes. Cet arrêté interministériel mérite de large vulgarisation afin que force reste à la loi.