L’Union Communale des Producteurs (UCP) de Djidja a organisé une journée porte ouverte dans le cadre de la mise en œuvre des projets Femmes-Hwé-Nou (FHN) et FO4ACP mis en place par UPA Développement international (UPA DI), placée sous le signe de l’innovation agricole et de la durabilité. Cette journée a réuni agricultrices et jeunes de la relève agricole, représentants de la PNOPPA-Bénin, représentants de l’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA), membres de la mairie, et divers partenaires techniques et financiers.
Justin ADANDE
Au cours de cette journée, les productrices et producteurs locaux ont eu l’opportunité de présenter les résultats des essais agroécologiques menés au sein de la commune. Ces expérimentations visent à promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement tout en augmentant les rendements. « Dans le cadre du projet, nous accompagnons les femmes ainsi que les jeunes agriculteurs et agricultrices de Djidja dans l’adoption de techniques innovantes visant à améliorer leur adaptation aux changements climatiques. Ces changements affectent particulièrement les agriculteurs, et des solutions novatrices ont été mises en place par les femmes et les jeunes pour renforcer leur résilience », a précisé Athanase ZINHA, technicien agronome du projet pour l’UCP de Djidja.
Selon Maxime SOUCY, responsable du projet, « L’objectif principal de ce projet triennal (2023-2026), dont les activités ont réellement démarré en février 2024, est de développer des stratégies agricoles résilientes face aux effets du changement climatique. Nous espérons que ces innovations inspireront un plus grand nombre de producteurs à adopter des pratiques similaires pour assurer la durabilité de leurs exploitations. La fin du projet, prévue pour septembre 2026, marquera une étape importante, mais le chemin parcouru jusqu’ici est déjà porteur d’espoir et de transformations significatives. »
Les visiteurs ont pu découvrir les techniques utilisées, les outils développés, ainsi que les bénéfices obtenus en matière de productivité et de santé des sols.
Les productrices et producteurs n’ont pas manqué d’exprimer leur gratitude envers les institutions et programmes ayant soutenu ces initiatives. En effet, les projets Femmes-Hwé-Nou (FHN) et FO4ACP sont respectivement réalisés grâce à la participation financière du gouvernement du Québec et du Fonds International de Développement Agricole (FIDA)/Union européenne. « Grâce à ce soutien, nous avons pu adopter des pratiques qui non seulement augmentent nos rendements, mais nous permettent également de répondre aux défis climatiques », a déclaré un agriculteur lors de son intervention.
Les responsables de l’UCP de Djidja se sont dit satisfaits des résultats obtenus et ont encouragé les agriculteurs à poursuivre dans cette voie. Forts de ces avancées, ils envisagent d’étendre les essais agroécologiques à d’autres localités de la commune, tout en renforçant la formation des jeunes de la relève agricole. « Aujourd’hui, nous constatons avec satisfaction les résultats positifs de ces pratiques. Le travail accompli est remarquable et témoigne de l’ouverture des bénéficiaires, en particulier des femmes et des jeunes, qui n’ont pas hésité à essayer de nouvelles approches, malgré les défis. »
L’objectif est de faire de l’agroécologie un pilier de la résilience agricole face aux changements climatiques, en promouvant des pratiques durables et innovantes. En outre, l’UCP prévoit de diversifier ses services pour mieux répondre aux besoins des producteurs, qu’il s’agisse d’accès aux intrants, de formation ou de commercialisation.