Le FNDA connecte les producteurs aux marchés et aux financements

ace à la frilosité des banques à financer le secteur agricole jugé « à haut risque », le Fonds national de développement agricole (FNDA) s’impose de plus en plus comme un acteur majeur de la facilitation d’accès aux crédits dans le secteur agricole béninois.

(Grâce au FNDA, un promoteur agricole transforme sa ferme avec un crédit de 44 millions)

Face à la frilosité des banques à financer le secteur agricole jugé « à haut risque », le Fonds national de développement agricole (FNDA) s’impose de plus en plus comme un acteur majeur de la facilitation d’accès aux crédits dans le secteur agricole béninois. À travers un appui financier structuré, des taux d’intérêt accessibles et un accompagnement technique rigoureux, le FNDA redonne espoir aux producteurs longtemps marginalisés par le système bancaire classique. Grâce à cette facilité d’accès au financement du FNDA, des dizaines d’exploitations agricoles ont été modernisées.

ace à la frilosité des banques à financer le secteur agricole jugé « à haut risque », le Fonds national de développement agricole (FNDA) s’impose de plus en plus comme un acteur majeur de la facilitation d’accès aux crédits dans le secteur agricole béninois.

Parmi de milliers de cas, un exemple vivant de cet impact se trouve à Djougou, dans l’arrondissement de Bariénou, où la ferme agro-pastorale IssoHana en est un parfait exemple. Portée par un entrepreneur local, Alimiyaou Moussa, la ferme combine production végétale et animale : riz, maïs, soja, anacarde, aviculture, cuniculture, pisciculture, etc. Mais c’est autour de la filière rizicole qu’un tournant décisif s’est opéré grâce à l’intervention du FNDA.

Alimiyaou Moussa, promoteur de la ferme, a pu obtenir un crédit de 44 millions de francs CFA grâce au mécanisme mis en place par le FNDA. Cette enveloppe a permis l’acquisition d’équipements modernes tels que des décortiqueuses de riz et des tracteurs, renforçant ainsi les capacités de production et de transformation de la ferme.

Ce qui distingue le FNDA, au-delà du financement, c’est sa capacité à rassurer les établissements financiers. Grâce à ses garanties, son appui technique et son dispositif de suivi, les banques sont désormais prêtes à investir dans l’agriculture à des taux d’intérêt historiquement bas, parfois à un chiffre seulement, un fait quasiment inédit dans le paysage bancaire béninois.

L’impact est visible à la ferme IssoHana, où un cluster de plus de 500 producteurs de riz a vu le jour. Ces producteurs, regroupés autour d’un agrégateur, mutualisent leurs efforts, centralisent leurs récoltes et ciblent collectivement les marchés. Ce modèle de structuration de la chaîne de valeur, soutenu par le FNDA, favorise non seulement l’autonomisation des producteurs, mais aussi la compétitivité du made in Bénin sur les marchés locaux et sous-régionaux.

Pour les bénéficiaires, le FNDA n’est pas seulement un fonds ; c’est une porte d’entrée vers une agriculture moderne, rentable et durable. Le témoignage du promoteur de la ferme Isso Hana, Alimiyaou Moussa, est clair. « Sans le FNDA, je ne sais pas comment j’aurais pu avancer. Aujourd’hui, je ne suis plus seul, je suis un moteur pour des centaines d’autres producteurs. »

Le message est donc lancé à l’endroit des jeunes, des femmes rurales, des coopératives et des entrepreneurs agricoles : le FNDA est un partenaire solide, à la fois crédible, accessible et engagé pour la souveraineté alimentaire du Bénin. « Approchez-vous des ATDA, informez-vous, et profitez de ce levier unique pour faire décoller vos projets agricoles. » a-t-il fait savoir.

Au Bénin, le FNDA est un instrument de transformation sociale et économique au service des territoires.

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