PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
LE HARICOT VERT: L’essentiel à savoir sur sa culture
En Afrique, certaines zones sont favorables pour la culture du haricot vert, un légume comme tant d’autres qui est utilisé à des fins d’alimentation. Pour sa culture il faut un certain nombre de règles à respecter.
Ruth EDOH
Les haricots verts sont des fruits immatures du haricot consommé comme légumes. On distingue deux groupes principaux de variétés de haricots verts : les haricots filets et les haricots mangetout. Les haricots verts sont des haricots à fil et à parchemin qui se récoltent à un stade précoce qui permet d’obtenir des haricots. Les haricots mangetout sont des variétés qui peuvent être consommées en gousse au stade de la graine presque développée. Le plus intéressant c’est que les haricots verts contiennent une forte quantité de vitamines.
La culture du haricot vert est plus particulièrement pratiquée pendant la saison sèche en zone sahélienne. Si le haricot se comporte bien sur de nombreux types de sol, il préfère toutefois les terres plutôt fortes mais sans excès car le haricot est sensible à l’asphyxie racinaire. Il se développe sur les sols limoneux-sableux, argilo-sableux. Les fumures organiques sont déconseillées car elles peuvent favoriser la sensibilité du haricot aux maladies et ravageurs en cas de mauvaise décomposition. Seule une matière organique bien décomposée, enfouie au moment de la préparation du sol, peut être appliquée.
Le haricot vert à un cycle court donc le choix des formes d’engrais est important. La fertilisation doit être basée sur l’utilisation d’engrais dont les éléments sont rapidement et facilement assimilables. La particularité des plantes de la famille des légumineuses, dont fait partie le haricot, est de pouvoir fixer l’azote grâce aux nodules sur les racines. Comme pour la majorité des cultures de contre-saison en pays tropicaux, et notamment en zone sahélienne, l’irrigation des parcelles de haricot vert est indispensable pour permettre une production qualitative et quantitative. Sur certaines zones, les pluies peuvent couvrir en partie les besoins en eau.
Il est important d’avoir un sol correctement nivelé pour permettre une circulation de l’eau sans encombre le long des lignes de plantation. Pour ce qui est de l’irrigation, elle consomme énormément d’eau et la gestion quantitative est délicate, notamment en saison des pluies. Malgré tout, il faut se garder d’une irrigation excessive au stade post-levée, pour éviter les attaques fongiques au niveau du collet des plantules. Un léger déficit hydrique raisonné après la levée favorise l’enracinement des plants qui exploiteront ainsi une zone profonde du sol.