PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
LES CEREALES AU BENIN : Quand le prix devient abordable dans les marchés
Dans le monde entier notamment au Bénin, presque tous les produits vendus dans les grandes surfaces et les marchés ont connu une augmentation de prix cause de la guerre en Ukraine. Mais aujourd’hui, du Sud au Centre du Benin, on peut constater que les produits céréaliers très consommés par les populations sont nettement revus à la baisse. Dans cet article, nous reviendrons sur les nouveaux prix de certaines céréales très consommées.
Le maïs, le soja, l’huile de palme, la farine de manioc sont présents dans l’alimentation des Béninois. De ce fait, il est primordial que le prix de ces produits soit abordable pour permettre aux populations de s’en procurer, de manger et d’avoir une bonne alimentation.
À cet effet, au marché de Dogbo, l’huile rouge est vendue à 22000 FCFA le bidon de 25 litres contre 25000 FCFA l’année dernière. Le sac de 50 KG de maïs est passé de 8500 FCFA dans le Couffo contre 6500 FCFA dans le marché de Glazoué situé à environ 150 Km de Dogbo avec une augmentation de 2000 FCFA. Cette baisse s’explique par le fait que la production des produits vivriers dans la commune est d’une grande superficie. Selon maman Nado, au-delà de la forte production du maïs dans cette localité, les revendeuses se ravitaillent dans le Nord pour plus de disponibilité du maïs. Étant le 3ème marché de commercialisation des produits céréalière au Benin, le marché de Glazoué est favorable aux potentiels clients.
Environ 5 camions de maïs grains sont transportés des magasins à chaque récolte. C’est aussi le cas du soja grain qui a, ces dernières années, connu un exploit particulier.
Quant au sac de 50 Kg du haricot, le prix est de 20000 FCFA vendu dans le Couffo.
De la communauté des Adja en traversant le Mono, l’Ouémé et ensuite le Plateau, particulièrement au Parc à maïs de Pobè, c’est un engouement de foule qui s’anime avec les acteurs pour la mobilisation et la vente du maïs grain. Des demandes à satisfaire, et même des commandes en instance.
Pour la gestionnaire de ce parc, ces commandes et livraisons viennent à point nommé mettre fin aux problèmes de mévente auquel font face les producteurs.
« Nous avons reçu des appels de commande de plusieurs grandes institutions que nous sommes en train de mobiliser et de faire le chargement dans les camions. Les femmes travaillent pour assurer la propreté du maïs », a confié Salomé BIAOU, Gestionnaire du Parc à maïs de Pobè.
Il faut notifier que dans les marchés du Benin, les potentiels acheteurs viennent pour la plupart des pays voisins notamment le Togo, le Nigeria, et même le Niger.
Ruth EDOH