ERADICATION DE LA MALNUTRITION AU BÉNIN : Un plaidoyer pour un accès universel aux soins nutritionnels
Garantir l’accès aux soins nutritionnels pour les familles précaires est un impératif d’après Fidèle Hounkpatin. À l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, elle a plaidé pour la gratuité de ces soins dans les hôpitaux publics béninois.
Opportune AHITCHEME
Selon Fidèle Hounkpatin, chaque individu, de la naissance à la vieillesse, doit bénéficier d’une alimentation équilibrée. Cela implique non seulement l’accès aux aliments, mais aussi à une eau de qualité, aux produits de la pêche, et à des tisanes médicinales. Elle a déploré que la malnutrition persiste dans le pays, touchant particulièrement les enfants, les femmes et les personnes âgées, malgré les efforts déjà déployés.
L’experte a rappelé qu’en Europe, la prise en charge nutritionnelle est gratuite dans certaines régions, alors qu’au Bénin, les familles en situation de précarité doivent encore assumer les frais d’hospitalisation et de traitement. « Une mère qui n’a pas les moyens de nourrir son enfant ne devrait pas être obligée de payer les soins », a-t-elle martelé.
Un appel lancé aux autorités !
A l’endroit des autorités béninoises, notamment les ministères de la Santé, de l’Agriculture et des Affaires sociales, Fidèle Hounkpatin appelle à unir leurs efforts pour rendre la prise en charge nutritionnelle gratuite. Cela permettrait de soulager les familles vulnérables et de garantir un meilleur avenir à la population.
Aussi, la solidarité sociale est-elle indispensable. Chaque citoyen, selon elle, peut contribuer à la lutte contre la malnutrition en adoptant une alimentation équilibrée et en limitant la consommation d’alcool et de médicaments. Pour Fidèle Hounkpatin, seule une mobilisation collective permettra de surmonter durablement ce défi.