PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
MAUVAISE HYGIÈNE ET INSALUBRITÉ DANS LES MARCHÉS DE PARAKOU : Un appel à l’action pour la sécurité sanitaire
L’insalubrité dans les marchés de Parakou est un fléau majeur qui préoccupe les autorités sanitaires. Les commerçants ignorent les dangers auxquels ils exposent les aliments frais et des microbes qui peuvent avoir des effets sur la santé des consommateurs. Comment les autorités sanitaires règlent-ils cette situation ?
Image d’aliments frais non couvert et ordures
Nadège EKPO
Les aliments non protégés propagent potentiellement des maladies. De l’instant même de leur production jusqu’au moment de leur consommation, les aliments sont constamment exposés à de possibles contaminations, tant par des agents naturels que par suite d’interventions humaines. Les marchés ne sont ordinairement pas réputés pour leur salubrité et la situation n’est pas moins préoccupante dans les marchés guema de Parakou. Cependant, au cœur de la ville cosmopolite, chaque quartier semble disposer de son marché. Mais les commerçants des marchés ne donnent pas l’impression de le considérer comme un bien commun. Chacun considère son lopin comme un dépotoir et orchestre la pollution, de tout son potentiel. La conséquence est que les dégâts ne se limitent plus aux seuls commerçants mais s’étendent à tous les usagers et à toute la population. De plus, la compagnie nuisible des mouches se fait alors complice de l’abondance des microbes et de la propagation des maladies mortelles. Les aliments non protégés « peuvent transmettre des maladies de personne en personne, mais également servir de moyens de propagation à certaines bactéries; tant à la surface qu’à l’intérieur des aliments, qui peuvent provoquer des intoxications alimentaires » confirme Sham’s Dine Yarou, médecin généraliste.
D’un autre côté, le vent des déchets plastiques n’épargne pas le moindre centimètre de ces marchés. Du plus petit sachet de bonbon au plus gros emballage de chaussure, les ordures plastiques sont décidées à gagner la bataille contre la survie des populations. Et pas une seule minute ne passe sans qu’un usager du marché n’amplifie généreusement le nombre de ces déchets. À cet effet, cet acte farouche des commerçants suscite de « faire des contrôles afin de mettre ces commerçants au parfum des risques qu’ils prennent à exposer ces aliments frais sans aucune protection » explique Amadou Baboni Maman, chef du marché guèma. La situation est lamentable et doit constituer un appel à l’éveil lancé aux autorités communales. Il faut bien que des mesures oppressives soient adoptées pour dissuader tous les commerçants et acheteurs passionnés de pollutions. « La sensibilisation consistera à voir les vendeuses et vendeurs d’aliments et leur parler de comment gérer l’étal de leurs aliments frais contre les mouches, la poussière et autres » confirme Yarou Gado Zimé Kora, agent de la police sanitaire. De plus, l’on pourrait penser à la disposition de poubelles publiques dans ces marchés ou encore au renforcement des lois allant dans le sens de la valorisation des emballages biodégradables qui respectent la santé des hommes.
L’hygiène dans les marchés est un sujet important. Il est essentiel de veiller à ce que les marchés seuls maintiennent des normes élevés d’hygiène pour assurer la sécurité alimentaire et la santé des consommateurs. Les autorités locales et les commerçants doivent travailler ensemble pour mettre en place des mesures d’hygiène telles que le nettoyage régulier, la gestion des déchets et le respect des normes sanitaires. Il est également important que les consommateurs soient conscients de l’importance de choisir des produits frais et propres lorsqu’ils font leurs achats.
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