Cancel Preloader

1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

MONILIOSE : Une maladie dominante chez les arbres fruitiers

 MONILIOSE : Une maladie dominante chez les arbres fruitiers

La moniliose est une maladie cryptogamique  qui touche les plantes et les arbres fruitiers. Propre à des espèces, elle connait des traitements efficaces en cas d’attaque.

Judicaël BELOGOUN

La moniliose encore connue sous le nom de pourriture brune est une maladie fongique qui affecte principalement les fruits à noyau (pêches, abricots, les cerises) et les pommes.  Elle est causée par des champignons du genre « monilina ».

Cette maladie se développe dans une humidité élevée et est favorisée par des températures modérées. Blessures sur les fruits et les plantes, présence de fruits momifiés, propagation par le vent et les insectes, mauvaise gestion des vergers, telles sont les autres causes de cette maladie. Ces dernières montrent que la moniliose est favorisée par un environnement humide et des pratiques agricoles inappropriées. Ainsi, une gestion attentive des vergers et un contrôle rigoureux des conditions climatiques peuvent contribuent à réduire l’impact de cette maladie.

Par ailleurs, un traitement préventif qui consiste à l’utilisation de fongicides spécifiques comme le cuivre ou des produits à base de métalaxyl. Ensuite, s’assurer du respect des pratiques culturales en mettant de l’espace entre les arbres et les fruits lors de la mise en terre, retirer les fruits et les feuilles  touchés sur les arbres ou sur les plants afin d’éviter la propagation.

« En cas d’infection, il est important de recourir à l’élagage qui consiste à couper  les parties infectées par les plantes que ce soit les feuilles, les fruits ou même les branches afin d’éviter la propagation », fait savoir  Habib TCHANGOLE responsable de la ferme GRION.

Excepté  le traitement chimique, d’autres mesures dites biologiques  sont efficaces et très pratiques. « En absence de produits chimiques, l’utilisation de compost et d’engrais appropriés permettent  de maintenir la plante ou l’arbre dans de bonnes conditions », ajoute Habib TCHANGOLE

Loading

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *