NUTRITION/PRODUCTION DES FARINES DELICES FAMILIA: Edith Mireille DEGUENON partage ses expériences avec les femmes et les jeunes
Infirmière diplômée d’Etat, spécialiste en pédiatrie et en nutrition, Edith Mireille DEGUENON a dû démissionner de son poste d’Infirmière afin de pouvoir réaliser son rêve qu’est d’entreprendre. Elle est connue mondialement pour sa marque ‘‘Délices familia’’. Très ouverte d’esprit, elle trouve de la joie à partager ses connaissances en matière d’entrepreneuriat avec notamment les jeunes et les femmes.
Yélian Martine AWELE
Native d’Agonlin de père et de mère, Edith Mireille DEGUENON, épouse ODOUARO a « démissionné après 13 ans de fonction en tant qu’infirmière» et s’est investie dans le domaine de la transformation agroalimentaire. «Je suis attachée de santé en pédiatrie et je suis la promotrice des farines Délices familia », dit-elle. De plus, « j’avais en moi quelque chose qui me poussait à démissionner», avoue-t-elle. Nantie de connaissances agroalimentaires, surtout en nutrition, elle propose des farines faites à base de céréales tels que le soja, l’arachide, le maïs et pour une bonnes alimentation des enfants et le bien-être de tous. « Nous transformons les céréales de chez nous en des farines enrichies du nom de Délices familia ». Maîtresse en matière de transformation agroalimentaire, Edith DEGUENON forme des jeunes et des femmes pour l’entrepreneuriat. C’est l’exemple cas de la vingtaine de futurs entrepreneurs de BéniBiz qu’elle a accueilli dans son entreprise du nom de « Oasis des Enfants » pour partager ses expériences avec ces derniers. « Ils sont venus partager nos expériences avec nous pour renforcer leurs connaissances sur les techniques de conservation des matières premières et s’imprégner des réalités du terrain en confrontation avec les notions théoriques acquises. » A en croire ses propos, « la transformation est complexe ; et part du stockage du produit (grains de céréales) jusqu’à l’obtention des produits finis qui sont les farines. Or pour la conservation, il faut un appareil qu’on appelle humidimètre pour lequel on exige un contrat de taux d’humidité à l’achat qu’il faille vérifier puis on passe au séchage et au stockage qui se fait sous des palettes. » Elle note que « cela ne se fait ni à même le sol, ni contre le mur. Il doit y avoir un peu d’espace et la porte du magasin reste fermée, pour empêcher l’entrée des insectes. » Après cette étape, l’Experte recommande un contrôle régulier du taux d’humidité au sein du magasin. « Lorsqu’il y a un sac qui est trop humide, on le sort, le sèche puis on le ramène à l’intérieur » affirme-t-elle avant de préciser qu’à Oasis des Enfants, « nous avons un séchoir à gaz qui prend 100Kg de grains et qui utilise le gaz domestique, fabriqué au Bénin par des Béninois ». Elle poursuit ses propos en ces termes : « Pour les produits finis, nous avons des étagères où on les stocke. On vérifie aussi le taux d’humidité de la farine avant de faire l’ensachage. Après l’ensachage, on utilise la technique de FIFO qu’est First In First Out ; c’est le premier produit entré qui ressort encore en premier. C’est comme ça qu’on conserve afin d’éviter que l’eau, les hydrocarbures s’approchent de l’endroit ou que n’importe quelle huile s’approche des emballages des produits finis. » Lesquels produits qui ont « la certification de mise sur le marché avec la ‘’DANA’’ depuis 2014 et actuellement nous sommes en train de terminer avec l’ABFSA ».
La Responsable de l’entreprise ‘’Oasis des Enfants’’ témoigne, qu’une immense joie l’anime lorsqu’elle partage ses connaissances avec les jeunes et femmes avant d’ajouter que « n’est pas entrepreneur qui veut mais qui peut parce que ce n’est pas facile ».