Octobre rose a fait son boucan. Tous, nous étions au front contre un mal commun : le cancer du sein. Même si la « succion des tontons chéris » n’est plus la solution idoine, ce mois d’octobre a, comme à l’accoutumée, permis de diffuser les bonnes pratiques pour prévenir le fléau.
Des marches, des séances de sensibilisation, des dépistages gratuits, des conférences, des panels, des plateaux télé… Octobre, plus qu’un simple mois, a offert une tribune à la santé publique, rappelant qu’il est vital de détecter tôt pour mieux guérir.
Mais, dans le calendrier grégorien, après octobre vient novembre. Et cette fois, place au Novembre bleu. Parce que l’égalité des chances oblige, il est tout aussi important que les efforts consentis pour le cancer du sein soient réorientés vers la lutte contre le cancer de la prostate.
Novembre bleu, c’est le mois consacré à la sensibilisation et au dépistage des cancers masculins ; principalement ceux de la prostate et des testicules. Cette campagne mondiale invite les hommes à briser le silence, à parler de leur santé sans tabou, à se faire dépister précocement et à adopter des habitudes de vie saines. Partout dans le monde, des initiatives se multiplient pour encourager cette prise de conscience.
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Alors, tout comme Octobre rose a mobilisé femmes, hommes et institutions autour de la prévention du cancer du sein, Novembre bleu doit être un tremplin pour rappeler que les hommes aussi ont droit à la vigilance et à la prévention.
La santé n’a pas de genre, la prévention non plus. Parce que la lutte contre le cancer ne saurait être gagnée à moitié, engageons-nous pour que la bataille reste équitable.
Jean-Baptiste HONTONNOU
