PÉPINIÈRES AU BÉNIN : Une activité en carence de main-d’œuvre féminine qualifiée

La réussite en  sylviculture, en  arboriculture, en horticulture ou même le succès d’un reboisement nécessite l’apport de spécialistes peu  encouragés mais très sollicités : les pépiniéristes. Malgré les contraintes et le manque d’engouement autour de ce secteur, des femmes ont choisi d’en faire une affaire professionnelle.

 

Maëlle ANATO (Stag)

La Coopérative des professionnels pépiniéristes et d’espace vert (COOPPEV) de Ouidah est un marché au sein duquel sont regroupés les fleuristes, pépiniéristes, jardiniers et décorateurs ayant à cœur la protection de l’environnement, l’aménagement et l’entretien des espaces verts.

En effet, la pépinière est un réservoir de plantes qui contribue aux développements de plusieurs activités. Qu’il s’agisse de projet de reboisement, de célébration de la journée de l’arbre ou même d’une mise à disposition de plantes saines, les pépiniéristes font le semis de graines et élèvent de jeunes pousses pour en faire des arbres ou arbustes résistants qui prendront racines sur de nouveaux espaces.

Pour Brigitte Gbassi, présidente de la coopérative, les femmes pépiniéristes sont des actrices importantes de la chaîne agricole. Malgré les difficultés physiques comme « l’arrosage des plantes, le désherbage, le sarclage et l’entretien », elles travaillent consciencieusement et s’efforcent d’apporter leur contribution au développement de l’agriculture béninoise.

« En toute chose, il faut de la volonté. Qu’il y ait des difficultés ou pas, c’est plus facile quand il y a de la passion. Donnez-vous les moyens de réussir dans ce pour quoi vous êtes passionnés » a avancé la présidente à l’endroit des femmes dubitatives. L’horticulture, l’arboriculture et la sylviculture étant des sous-secteurs de l’agriculture qui requièrent une large main d’œuvre, il convient de créer des écoles et centres de formation pour les femmes en quête d’emploi et passionnées du secteur en vue de leur professionnalisation.

 

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