PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
PRÉVENTION DES INCENDIES DE FORÊT : Les chèvres, une nouvelle arme secrète
Le réchauffement climatique s’accroit à une fréquence exponentielle dans le monde. Malgré les diverses initiatives entreprises par les organismes, la canicule de chaleur crée de plus en plus des incendies de forêts. Néanmoins, une nouvelle arme secrète a été retrouvée aux USA pour briser le plafond de verre. Il s’agit des chèvres qui constituent un moyen de lutte.
Les troupeaux en pâturage dans une forêt
Stag Watson Sama
La planète est devenue l’épicentre des incendies de forêts en raison du réchauffement climatique. Les conditions plus chaudes et plus sèches jouent un rôle déterminant dans l’augmentation du risque et de la gravité des incendies. En effet, l’accumulation d’arbres mort et d’arbustes secs crée un combustible dangereux. La foudre et l’éruption volcanique représentent également les causes. En 2021, les États-Unis étaient exposés à des incendies sans précédente avec 3885km carrés brûlés selon CarFir. Selon l’Institut national de recherche spéciale (INPE), plus de 10000 incendies ont été enregistrées en Amazonie en 2023 et 70% des surfaces dévorées par les flammes en 20 ans concernent les forêts boréales qui recouvrent une grande partie de la Russie, du Canada et de l’Alaska. Pour donc lutter contre ce fléau naturel qui touche la majorité des grandes forêts, les États du monde ont pris des résolutions qui restent loin de combler les attentes.
Les chèvres, nouvelle cartouche pour préserver et combattre les feux de forêt
Ce moyen de lutte est adopté pour la première fois dans l’Etat de Californie aux États-Unis pour réduire les incendies de forêts. Ces troupeaux de chèvres sont mis en pâture dans tout l’Etat afin d’éliminer les mauvaises herbes et protéger contre les feux. Les chèvres ont été conçues pour manger les arbustes. Ces dernières ont une bouche étroite et profonde qui leur permet de récolter sélectivement les arbustes ligneux. Elles se dressent sur leurs pattes arrières pour brouter à une hauteur moyenne de 2 mètres et ont une langue et une lèvre habile. Ils ont également la capacité de détoxifier les composés et peuvent manger des plantes toxiques. Cette nouvelle méthode utilisée pour donc atténuer les risques d’incendie de forêts. Les chèvres broutent également en toute tranquillité lorsque la température dépasse 37°C et n’ont aucun mal à gravir des pentes escarpées des montagnes, qui peuvent être difficile pour les ouvriers. Les chèvres sont également utiles pour lutter contre les espèces envahissantes, tel que la moutarde noire. D’après une étude sur l’efficacité du pâturage des chèvres en Méditerranée dans la prévention des incendies, il a été conclu qu’il s’agissait de la technique la plus écologique correcte pour éliminer les combustibles, en particulier dans la couche arbustive.