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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

PRODUCTION ET COMMERCIALISATION DES EPICES ET LEGUMES SECHES AU BENIN: « CHRISPA Transformation a vraiment fait du chemin », dixit Georges PADONOU, PDG de l’entreprise

 PRODUCTION ET COMMERCIALISATION DES EPICES ET LEGUMES SECHES AU BENIN: « CHRISPA Transformation a vraiment fait du chemin », dixit Georges PADONOU, PDG de l’entreprise

Créée en 2017 par trois (03) jeunes novateurs, CHRISPA Transformation est une entreprise spécialisée dans la production et la commercialisation des épices et légumes feuilles séchés. Elle fournit également des services de Consultation en Agronomie Générale et Gestion de ferme. PADONOU Georges, PDG & Chef chargé de production présente plus amplement les domaines d’intervention ainsi que les objectifs de ladite entreprise.

PADONOU Georges, PDG de l’entreprise CHRISPA Transformation
  • Veuillez-vous présenter!

Je m’appelle Georges PADONOU, je suis Technicien Supérieur en Industrie des Produits Agroalimentaires (IPA), formé à l’Ecole des Sciences Techniques de Conservation et de Transformation des Produits Agricoles (ESTCTPA). J’occupe le poste de PDG-Chef chargé de production au sein deCHRISPA TRANSFORMATION qui est une structure spécialisée, comme son nom l’indique, dans le domaine de la transformation agroalimentaire.

  • Que retenir alors de cette structure ?

 Tout d’abord, CHRISPA Transformation, est l’œuvre de trois jeunes entrepreneurs : Ibukunoluwa Esdras Jean de Dieu ERIYOMI, Technicien Supérieur en Production et Santé Animales occupant le poste de Secrétaire-Trésorier ; Sylvestre FONTECLOUNON, associé et collaborateur et moi-même. Ensuite, nous faisons la production et commercialisation des épices et légumes feuilles séchés. C’est aussi une entreprise qui se veut être un centre intervenant dans le séchage, la conservation et le stockage des produits agricoles et agroalimentaires locaux. CHRISPA transformation fournit également des services de Consultation en Agronomie Générale et Gestion de ferme. Elle a démarré ses activités en 2017. Enfin, il faut souligner que de façon officielle, l’entreprise a été immatriculée au registre de commerce et du Crédit Mobilier en République du Bénin le 10 décembre 2019.

– Avec combien avez-vous commencé?

 Nous avons commencé à entreprendre dans ce domaine avec 25.000 FCFA. Et petit à petit, suite aux ventes et au réinvestissement, notre fond de roulement monte graduellement.

– Quels sont alors vos principaux objectifs?

Nous avons pour but : d’avoir des certificats de crédibilité de la qualité de nos produits d’ici 2023 avec un local respectant les normes HACCP ; d’être un centre reconnu pour ses prestations dans le séchage, le stockage et la conservation des épices et légumes feuilles dans le marché béninois et à l’extérieur du pays d’ici 2025 ; de disposer d’entrepôt pour le stockage de matières premières fraiches et déjà séchées ; de produire des épices de bonne qualité répondant aux exigences des consommateurs ; de veiller à une qualité constante ; de mettre en place un système de gestion facilitant la production, la conservation et la distribution des produits ; de contribuer au développement du domaine agroalimentaire et en général au développement durable au Bénin. Nous nous intéressons également aux milieux ruraux et aux questions liées à la lutte contre le changement climatique et la préservation de notre environnement.

  • Quels sont les résultats obtenus l’an dernier ?

 CHRISPA Transformation a vraiment fait du chemin. Nous avons connu des hauts et des bas qui se sont transformés en expériences. Cependant nous sommes encore bien loin de nos objectifs. Notre évolution a connu des périodes stagnantes que nous sommes enfin en train de corriger avec les nouvelles connaissances acquises et  les opportunités qui s’offrent à nous. La suite s’annonce très bien, je peux vous l’assurer.

– Est-ce que vous  bénéficiez des subventions de la part des grandes institutions avant d’atteindre vos objectifs ?

Depuis la création de notre structure nous n’avons pas encore eu de subvention de la part de grandes structures. Cependant, nous avons eu la chance de participer à des formations et à des séances d’échange organisées par la CCIB Bénin et Benibiz. Pour le moment, nous pouvons compter sur nous-mêmes et sur le soutien de nos familles qui ne cessent de nous accompagner et de nous conseiller du mieux qu’ils peuvent.

-Comment comptez-vous travailler davantage pour contribuer au développement du pays ?

Dans le but d’accompagner le développement de notre cher pays le Bénin, CHRISPA Transformation vise à créer de l’emploi de par le développement de ladite entreprise ; être un centre de référence en matière d’incitation et de formation en entreprenariat agricole et à mettre en place des actions correctives pour protéger l’environnement, les travailleurs, les producteurs et les clients en matière d’hygiène et de qualité.

-Quelles sont les difficultés relatives à votre activité ?

Les difficultés rencontrées sont nombreuses. Le manque de financement. Outre cela, nous avons également rencontré à nos débuts et jusqu’à maintenant, les problèmes de payement régulier de nos prestations de services par certaines personnes preneuses de nos produits. Mais nous gérons avec.

Comment parvenez-vous à écouler les produits ?

À nos débuts, nous faisions nous-même la vente. Mais suite à de longues réflexions, l’idée de mettre en place des partenariats avec d’autres entreprises (distributrices ou vendeuses) s’est avéré la meilleure. Cela nous facilite  le travail. A cet effet, une grille tarifaire de vente de nos produits en gros a été mise en place. À chacun de nos partenaires, un contrat est établi afin d’assurer la traçabilité de nos produits.

– Votre activité nourrit-il son homme ? Si oui, quel est votre chiffre d’affaire du mois ?

 Oui, notre activité nourrit son homme. Notre projet a démarré réellement en août 2020 avec un fonds de roulement de 25 000 FCFA. Vers la fin de l’année 2020 (phase étude de marché et insertion), nous avons eu un chiffre d’affaire de 250 000 FCFA. Actuellement, nous sommes à un chiffre d’affaire de 100 000 FCFA le mois.

– Votre mot de fin !

 L’entreprenariat n’est pas une chose facile mais c’est la meilleure manière d’être autonome à notre avis. Pour cela, il faut de la détermination, de l’engouement, de la planification, de la gestion et des prises de risques et d’opportunités. Nous finirons en mettant l’accent sur l’importance de se faire former continuellement et d’intégrer des associations ou réseaux en fonction de nos domaines d’activité.

Propos recueillis et transcrits par Yélian Martine AWELE

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