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SIGNATURE DE CONVENTION ENTRE ENABEL ET LES UNIVERSITÉS: Enabel œuvre pour un environnement favorable au développement des filières maraîchères et rizicoles au Bénin

 SIGNATURE DE CONVENTION ENTRE ENABEL ET LES UNIVERSITÉS: Enabel œuvre pour un environnement favorable au développement des filières maraîchères et rizicoles au Bénin

La Cérémonie officielle de lancement de la signature des conventions de subsides entre les Universités d’Abomey-Calavi, Parakou et le Projet TAERA piloté par l’Agence Belge de Développement à travers Enabel a eu lieu le lundi 28 juin 2021 dans les locaux du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche.

Par Hermione ADJANOHOUN

Le projet TAERA (Projet d’Accompagnement de la Transition agroécologique par la recherche agricole) est financé à hauteur 1,5 million d’euros soit 984 millions de FCFA, par l’Union européenne et exécuté par Enabel dans le cadre du programme DESIRA (Development Smart Innovation through Research in Agriculture). Ce projet assure la promotion des pratiques agroécologiques dans les systèmes rizicoles et maraîchers avec une intégration de la gestion durable des ressources en eau. Le représentant du Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche (MAEP) Emmanuel Zinsou a procédé au lancement du projet en présence de Mélanie Xuereb, représentante résidente d’Enabel au Bénin, de Jean Huchon, Chargé de programme à l’Union européenne du Doyen de la Faculté d’Agronomie de l’Université de Parakou et des représentants des organisations paysannes.

Selon Jean Huchon, ce projet vise à construire des relations de partenariats durables entre des institutions de recherche agricole d’Europe et du Bénin. Il s’agit de contribuer au renforcement des capacités nationales de la recherche agricole en gérant les connaissances et des innovations scientifiques et technologiques dans les domaines de la production, de la transformation, de l’économie, des questions sociales et de l’organisation générale des chaines de valeur, en développant aussi l’architecture de la recherche nationale et en apportant enfin les connaissances et les preuves pour alimenter les politiques de développement. Pour la représentante résidente d’Enabel, Mélanie Xuereb, le projet TAERA propose des solutions innovantes fondées sur les résultats de la recherche-action menée en partenariat avec les acteurs locaux de la recherche ainsi que les producteurs pour une transition agroécologique concertée au sein des filières maraîchage et riziculture.

Michelle Batamoussi, Doyen de la Faculté d’Agronomie de l’Université de Parakou a quant à, félicité Enabel et tous les partenaires du projet pour les efforts consentis pour décrocher ce financement auprès de l’Union européenne. « J’ai la ferme conviction que l’intervention Taera donnera des résultats tangibles et aboutira à plusieurs autres collaborations futures de plus grande envergure », a-t-il ajouté. Le représentant du Secrétaire général du MAEP, Emmanuel Zinsou a invité les parties prenantes à savoir l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), et de Parakou et le projet Taera à œuvrer chacun en ce qui le concerne, pour l’atteinte des objectifs fixés par l’élaboration de cette.

À travers ces conventions de subsides, le projet Taera se veut de promouvoir une recherche agricole centrée sur les besoins réels des producteurs des filières concernées. C’est dans cet objectif qu’interviennent l’UAC et celui de Parakou. Selon Irénikatché Akponikpé, Directeur du laboratoire d’Hydraulique et de Modélisation environnementale, l’Université de Parakou va contribuer au projet à travers les recherches pour de meilleures pratiques d’utilisation en eau pour permettre aux producteurs d’utiliser le moins d’eau possible pour un plus grand rendement et s’adapter aux conditions difficiles du changement climatique.

À en croire Enoch Achigan Dako, Directeur du laboratoire GBioS de la Faculté des Sciences agronomiques (FSA) de l’Université d’Abomey-Calavi, ce laboratoire qui s’occupe de la mise à disponibilité des semences aux producteurs a pour rôle dans ce projet de valider les meilleures pratiques agroécologiques pour une production élevée des cultures maraîchères et du riz ; aider les producteurs pour une meilleure utilisation des intrants en évitant l’utilisation des intrants chimiques et promouvoir l’utilisation des engrais biologiques comme le compost, les engrais verts.

Notons que le projet Taera sera mis en œuvre dans toutes les communes du Mono et dans deux communes du Couffo que sont Dogbo et Lalo. Ceci en collaboration avec les producteurs maraîchers et riziculteurs pour une durée allant de 2019 à 2024.

Lire aussi: PROMOTION DU CAJOU BÉNINOIS: Enabel fait de la filière anacarde un moteur de développement

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