La FAO et l’UE boostent la sécurité alimentaire des petits producteurs
Face à la flambée des coûts des intrants agricoles et aux aléas climatiques, la FAO et l’Union européenne ont soutenu 6 839 petits producteurs togolais, dans le cadre du projet Pro-SADI, informe AgriDigital. Ce soutien, axé sur la fourniture d’intrants agricoles, a permis d’améliorer les rendements de maïs et de riz, renforçant ainsi la sécurité alimentaire et l’autonomie des bénéficiaires.
La hausse continue des prix des intrants agricoles et les conditions climatiques difficiles ont sérieusement affaibli la production de maïs et de riz au Togo, deux cultures essentielles pour la sécurité alimentaire nationale. Pour y remédier, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), avec l’appui financier de l’Union européenne, a mis en œuvre le projet Pro-SADI dans les régions de la Kara et des Savanes.
À travers ce projet, 6 839 petits producteurs, dont plus de 4 000 femmes vulnérables, ont reçu des intrants agricoles améliorés. « Chaque bénéficiaire a reçu 10 kg de semences de maïs ou 20 kg de riz, 100 kg de NPK 15-15-15 et 50 kg d’Urée 46%N », explique LAMBONI Sadja, Chef de projet à la FAO.
Les effets sont visibles. Pour Prénam Sondo, une productrice de la région des Savanes. C’était une première pour lui de récolter 1,5 tonne de maïs. Elle a pu cultiver un hectare grâce au soutien en intrants agricoles.
Ce soutien ne se limite pas à l’amélioration des rendements. Il permet également aux producteurs de gagner en autonomie financière et en résilience. « Aujourd’hui, nous pouvons aussi contribuer aux besoins de nos familles », confie Damidjon Didzegue, bénéficiaire de la Kara.
En offrant des intrants agricoles de qualité, la FAO et l’UE renforcent durablement la sécurité alimentaire des communautés rurales, en leur donnant les moyens de faire face aux crises économiques et climatiques.
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Innocent AGBOESSI
