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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

UNE NOUVELLE RÉVOLUTION SANITAIRE EN 2023:Le Japon va organiser des formations en ingénierie médicale en Afrique

 UNE NOUVELLE RÉVOLUTION SANITAIRE EN 2023:Le Japon va organiser des formations en ingénierie médicale en Afrique

Lors du TICAD 8, le Japon a annoncé son intention d’investir dans la formation des ressources humaines en Afrique. Près de 300 000 personnes dans divers domaines, dont celui de la santé, seront ciblées.

Vanessa ZANNOU

Le gouvernement du Japon, à travers le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a signé le mercredi 14 décembre un accord relatif avec l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). L’accord a intégré l’Institut Supérieur des Technologies Médicales de Tunis (ISTMT), l’Université Tunis el Manar (UTM) et la Cité des sciences de Tunis (CST) pour la mise en œuvre des formations. Entre 2023 et 2025, le Japon va organiser trois (03) sessions de formation en ingénierie médicale en Afrique.

En effet, ce programme vise à concrétiser l’esprit de la 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8), tenu en août dernier. Près de 300 000 personnes qui viserait principalement les secteurs de l’agriculture et de la santé seront visés. Les formations vont cibler les formateurs, en particulier les ingénieurs, techniciens et universitaires. L’objectif étant « d’avoir des formateurs de haut niveau scientifique dans la maintenance et le contrôle qualité des équipements médicaux dans les pays africains et renforcer les capacités des formateurs africains pour former des techniciens et des ingénieurs », a noté un communiqué de l’ISTMT. En plus d’accélérer l’utilisation de la technologie dans la médecine, le programme va favoriser les échanges et la coopération technique entre les établissements de formation des techniciens et des ingénieurs biomédicaux en Afrique et au Japon.

L’ISTMT est l’institution qui va accueillir la première session de formation en juin 2023. Elle va être ouverte à une vingtaine de participants issus de 13 Pays d’Afrique francophone : le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée, le Gabon, le Togo, le Sénégal, la Mauritanie, le Cameroun, la République démocratique du Congo, Djibouti, la Côte d’Ivoire, l’Algérie et le Maroc.

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