PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
1ère COP DES VILLES: Les maires prennent de fortes engagements
Plusieurs maires de grandes villes du monde se sont retrouvés les 1er et 2 juillet 2022 à Abidjan en Côte d’Ivoire à l’occasion de la première COP des villes. Initiée par la maire de Paris, Anne Hildalgo et l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), cette rencontre vise à répondre aux différentes questions climatiques.
Cédric Joawo BAKPE
Les métropoles sont en première ligne des crises écologiques. C’est à juste titre que les maires des grandes villes, venus des cinq continents du monde ont tenu la première Conférence des Parties (COP) des Villes sur le thème « Agir avec les villes pour le climat ». Pour protéger leurs populations et leur santé, les élus appellent à la mobilisation générale pour bâtir des sociétés écologiques et solidaires. Ils ont aussi par ailleurs réaffirmé « ensemble la nécessité absolue pour leurs populations d’une action climatique déterminée qui, à la fois anticipe les chocs et se conjugue avec des besoins sociaux toujours plus importants ». A cet effet, les maires ont signé « Le manifeste d’Abidjan pour le climat », cet écrit public rend compte de l’engagement des élus « à accélérer la mise ne œuvre de leurs plans climat et à développer des stratégies renforcées d’adaptation aux conséquences du réchauffement climatique, à accélérer leur coopérations décentralisées dans le cadre de leurs jumelage, de leurs accords d’amitiés ou via les programmes et les réseaux dont elles sont membres, à les rendre 100{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} compatibles avec l’accord de Paris et à veiller à ce que tous les projets financés présentent des co-bénéfices pour le climat ». Toutefois, les signataires du « manifeste d’Abidjan pour le climat » demandent aussi « aux banques de développement, aux banques centrales de faciliter l’accès direct aux financements des projets ‘’Climat-Biodiversité’’ des villes, et de pouvoir soumissionner dans toutes les langues officielles des Nations Unies ; et aux bailleurs de fonds climatiques, d’augmenter les financements disponibles pour les villes pour la mise en œuvre d’actions concrètes visant à améliorer les conditions d’accueil et d’intégration des migrants climatiques et de réduire les risques climatiques pouvant provoquer des déplacements de population dans les territoires urbains ».