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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

SEMINAIRE FINAL DU PROVAC 2 : Clap de fin d’un projet à impact durable sur le secteur aquacole béninois

 SEMINAIRE FINAL DU PROVAC 2 : Clap de fin d’un projet à impact durable sur le secteur aquacole béninois

Dans la salle bleue du palais des congrès ce jeudi 22 juin 2023, le PROVAC 2 a connu son épilogue à travers un séminaire final auquel toutes les parties prenantes ont pris part. Un évènement qui a permis de présenter les résultats obtenus du projet et de formuler des recommandations pour la pérennisation des acquis de ce dernier.

Remise de présents aux responsables du projet

Jean-Baptiste HONTONNOU

Commencée en février 2017 et mise en œuvre sur 5 ans, la Phase 2 du projet de vulgarisation de l’aquaculture continentale en République du Bénin (PROVAC 2) vient d’être clôturée. C’est à l’occasion d’un séminaire final organisé par les responsables du projet (partie béninoise et celle japonaise). Plus rien n’est à démontrer : les résultats escomptés sont majoritairement atteints.

Au cours de ce séminaire final, plusieurs communications ont été faites. Ces dernières ont exposé en grande partie les résultats de ce projet qui, selon les responsables ainsi que les participants, ont été concluants. En effet, selon Innocent Togla, Secrétaire adjoint du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et représentant du ministre à cet évènement, le PROVAC 2 a permis de former 19 pisciculteurs clés formateurs et qui ont à leur tour former 1955 pisciculteurs ordinaires. A l’en croire, grâce aux techniques piscicoles améliorées et aux différents appuis en aliments, infrastructures et équipements piscicoles au profit des pisciculteurs, la productivité de poissons en étang s’est améliorée, passant de 0,93 à 2,1 kh/m2/an.

Parlant de la production nationale annuelle, elle a connu d’accroissement, passant de 455 tonnes à 5318 en 2019. Une production qui a malheureusement chuté en 2020 en raison de la pandémie du Covid-19 et de la guerre Russo-ukrainienne.

« Ce que PROVAC a fait, ce n’est pas peu. Nous avons mis des bases. Sur ces bases, il faut mettre des investissements massifs pour aller très loin »,

a laissé entendre Hippolyte HOUENOU, Coordonnateur du projet au niveau du Bénin. Alors, une chose est d’impacter mais l’autre est de pérenniser cet impact. Certes le PROVAC 2 a eu son mot à dire dans le secteur piscicole au Bénin, mais cela n’a pas empêché de formuler des recommandations à l’endroit des parties prenantes. Entre autres recommandations, il faut signaler qu’il est nécessaire de commanditer une étude pour connaitre des causes réelles des abandons d’activités piscicoles aux fins de proposer des mesures visant à réduire le taux d’abandon. Aussi, faut-il garantir la disponibilité des semences piscicoles pour la production d’alevins et former les pisciculteurs clés pour la production d’alevins monosexe.

Fier, va-t-il dire, car

« lorsque nous voyons les statistiques de nos jours, il est vrai que les acteurs ne sont pas encore satisfaits », mais il faut dire que le « Bénin a fait des prouesses dans la production du Tilapia »

par le biais de ce projet. Tels sont les propos de Masanori DOI, Conseiller en Chef du projet. Le représentant des autorités politico-administratives lors de la cérémonie de clôture du séminaire, Eugène DESSOUASSI, va, quant à lui, faire un plaidoyer à l’endroit de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale. Son apologie a pris en compte la possibilité de faire naître une troisième phase du PROVAC. « Je voudrais inviter la coopération japonaise à répondre favorablement à notre requête pour une troisième phase du PROVAC en vue d’une consolidation définitive », a-t-il fait savoir.

Il faut noter que ce séminaire final sera suivi d’une visite de terrain pour aller constater une fois encore l’impact de ce projet dans certaines fermes.

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