PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
RECOLTE ET COMMERCIALISATION DE LA CANNE A SUCRE : Une activité prometteuse pour la population paysanne de Bannikani
La canne à sucre est une culture qui est consommée dans la zone de Parakou pour sa saveur. Dans le quartier de Bannikani 1, les vendeuses se rendent déjà dans les champs pour s’en procurer afin de la vendre.
Rodrigue Odilon Fiodessihoue
Consommée comme un fruit, la canne à sucre est de plus en plus sollicitée sur le marché à cause de la ressource qu’elle abrite : le sucre. Cette ressource est utilisée quotidiennement dans l’alimentation de l’homme.
A Parakou, c’est la période de récolte et de vente. Les jeunes dames courent vers les champs pour en acheter afin de la mettre sur le marché pour les consommateurs. En parcourant le quartier Bannikani 1, le constat est captivant : de la récolte et de l’acharnement massif des femmes dans les champs. On peut donc remarquer une agitation dans tous les sens car tout le monde veut être servi. Un entretien d’une équipe de LE RURAL avec les personnes rencontrées sur les lieux a permis de connaître non seulement la période dans laquelle la canne à sucre se récolte mais également les bienfaits de cette dernière pour l’homme.
Une culture récoltée sur une période de 3 mois
A l’image des autres cultures, la canne à sucre a une période pour être cultivée. Si elle est plantée déjà dans les mois d’octobre, décembre voire janvier, il faille attendre une durée de 8 mois pour en faire la récolte dans les mois de juillet, août septembre, selon les informations recueillies. Fawaz Akpaki, Couturier-jardinier au quartier Bannikani, fait savoir à cet effet que « la plantation se fait dans des zones où l’eau se retrouve en abondance ». Il poursuit en notifiant que cette culture se récolte en pleine saison pluvieuse, car c’est en cette saison qu’on en trouve de bonne qualité. Il faut donc choisir une bonne zone empreinte d’eau régulièrement pour espérer une bonne récolte.
Qu’en est-il de sa commercialisation ?
Nombreuses sont les femmes qui en vendent. Une fois venues dans les champs, elles échangent avec les cultivateurs et prennent la quantité souhaitée. Une fois achetée, on peut les voir après découpage en morceaux, la vendre souvent portées dans des plastiques sur la tête à travers la ville. D’autres les posent sur des tables à des lieux stratégiques où la clientèle se fait remarquée. La commercialisation de cette richesse Parakoise est plus rentable que d’autres denrées alimentaires selon une source sûre. Ainsi, plusieurs méthodes et moyens sont utilisés pour attirer les dames dans les champs pour leur vendre ce produit à un coût adéquat dans ces mois de récolte mais un peu plus chère dans les périodes où elle devient rare d’accès.
Une récolte pas exempte de difficultés
La récolte de la canne à sucre est pourvue d’un certain nombre de difficultés. Au nombre de celles- ci, on pourrait faire mention du difficile accès à la zone de plantation à cause des saletés et autres déchets, de la présence en abondance de moustiques susceptible de rendre malade, la présence des reptiles, la hauteur de la culture même et l’abondance d’herbes. C’est dans ce sens que Fawaz affirme que « l’une des difficultés est l’envahissement des chenilles qui détruisent les cannes à sucre en plein temps à cause des feuilles sèches qui recouvrent souvent les tiges de cannes à sucre »
Il faut donc comprendre que la canne à sucre tout comme les autres cultures contribue à sa manière à la bonne nutrition de l’homme. Ce produit, lorsqu’il est transformé, devient une substance importante pour l’homme également. Ainsi, grâce à la commercialisation, les populations arrivent à subvenir à leurs besoins et ce, pour une bonne période. Il est donc important de valoriser cette culture pour lui permettre de contribuer comme cela se doit au PIB Bénin.