PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
PISCICULTURE SUR CAGE FLOTTANTE : Une méthode bénéfique mais très couteuse
Aujourd’hui dans le monde, plusieurs méthodes s’offrent aux pisciculteurs pour développer avec aisance leurs activités. Cela passe par des techniques innovantes qui voient continuellement jour comme l’élevage en cage flottante.
Oyéyèmi AGANI
La pisciculture en cage implique l’élevage des poissons dans une enceinte, à travers laquelle est maintenue une libre circulation d’eau. Ces cages sont construites à partir de nappe d’un genre très proche de celui du filet et placé bien au-dessus du fond d’une rivière, d’un lac ou d’un réservoir. L’exemple palpable se trouve au niveau du cas du lac Toho que les pisciculteurs exploitent pour exercer leurs activités. « Nous faisons la pisciculture en cage au cœur du lac », a affirmé Juste Rosvelt Aglossi, Pisciculteur. « Ces cages sont installés au beau milieu du lac à une profondeur donnée pour permettre aux poissons d’être à l’aise », a-t-il renchérit.
En effet, l’eau du lac est d’une haute importance pour les pisciculteurs. Elle les épargne de l’approvisionnement en eau et constitue des techniques d’économie d’eau en ce sens qu’elle se renouvelle constamment et est purement naturelle. Les principaux avantages de ce système, par rapport aux structures en étang et en bassin, résident dans l’adaptabilité de la structure et de l’utilisation directe de l’eau du milieu naturel.
« La conservation de la qualité d’eau est naturelle d’autant plus que l’eau se renouvèle constamment lorsqu’elle coule »,
souligne le pisciculteur. Mais la construction des cages doit tenir compte des conditions locales (vent, vagues et prédateurs) et des possibilités d’utiliser des matériaux locaux.
Cependant, il est possible de faire des petites cages cylindriques en tout grillage plastique avec un petit cadre rigide flottant en ce sens que l’unité d’une cage coût 650 000f. Elle peut aussi être installée par le pisciculteur lui-même puisqu’elle ne nécessite pas assez d’efforts. Au-delà de cela, l’utilisation des viviers s’avère indispensable pour le bon suivi des alevins.
« Il y a des viviers installés dans ces cages qui suivent la morphologie du poisson qui s’y trouve. Quand les viviers sont trop fins, cela dérange les gros poissons de bien circuler et surtout d’absorber l’air naturel »,
a confié Juste Rosvelt Aglossi. C’est pourquoi à un certain âge, il est recommandé de retirer les viviers pour mettre les filets d’élevage.